Blog : février 2011

The West’s asleep

 

Et la fangirl en moi de se demander s’il sera très judicieux, le mois prochain, d’arpenter les rues de Londres vêtue d’un T-shirt qui annonce « Let England Shake ». Avouez que c’est tentant. Vous noterez au passage sur la gauche une tentative féline de sabotage de séance photo.

 

Parlons-en, de Let England shake. Quasiment chaque fois que PJ Harvey sort un nouvel album, je prends des leçons de créativité. Sa capacité à partir expérimenter là où on ne l’attend pas m’impressionne de plus en plus. Et fait souvent écho aux questions que je peux me poser sur mon rapport à l’écriture et les moyens d’éviter de tourner en rond. Pour un avis plus détaillé concernant ce très bel album, voir la chronique que j’ai postée sur le Cargo (lequel a été récemment relifté grâce à un site tout beau tout neuf). J’ai aussi eu la chance, ces deux dernières semaines, d’entendre trois fois ces chansons-là sur scène. D’abord dans le cadre hyper intimiste de la Maroquinerie, un concert de toute beauté. Puis deux soirs de suite à l’Olympia, pour un résultat plus inégal. Ayant l’impression d’avoir déjà beaucoup écrit ailleurs sur le sujet, je vous renvoie aux compte-rendus également postés sur le Cargo (cliquer sur les liens ci-dessus).

 

Bientôt un mois que je n’avais rien posté ici : je n’ai quasiment pas vu passer février. De début de crève qui s’éternisait en semaines chargées, la nouvelle que j’évoquais récemment a fini de s’écrire par petits bouts. Je n’ai encore aucune idée du résultat. Tout ce que je sais, c’est qu’après une phase où mes nouvelles paraissaient de plus en plus concises, je viens de rédiger mon texte le plus long depuis des années. Et je suis encore incapable, à ce stade, de dire dans quelle mesure il explore des territoires familiers ou s’aventure sur de nouveaux. Il faudra du recul et quelques regards extérieurs pour m’en faire une idée.

 

En attendant, je participerai ce samedi au salon « Encres vives » de Provins, pour ceux qui souhaiteraient venir y faire un tour.

 

 

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Hérouville, le retour

 

Les hasards de la géographie ou de l’organisation font que la plupart des rencontres scolaires auxquelles j’ai participé pour l’instant se déroulaient en Normandie. J’y ai chaque fois été extrêmement bien accueillie. La journée passée hier à Hérouville-Saint-Clair ne faisait pas exception. L’accueil était chaleureux, l’ambiance familiale, l’organisation très pro et les rencontres enrichissantes. C’est un zombie heureux qui vous écrit au retour d’un séjour épuisant mais intense. Pas moins de cinq rencontres réparties sur une journée. Avec des lycéens, des lecteurs, avec le public de la bibliothèque en soirée. J’ai particulièrement apprécié cette rencontre publique dont le modérateur avait vraiment bien potassé le sujet et posait des questions extrêmement pertinentes et bien vues. J’ai dormi dans une jolie chambre d’un lycée hôtelier quasi désert (pile le genre d’ambiance particulière que j’adore), mangé dans une excellent restaurant italien de Caen, parlé toute la journée et fait plein de rencontres. Pendant les pauses, j’ai réussi à faire avancer un peu une nouvelle en cours depuis quelques jours – pour une fois, j’ai envie de progresser par petits bouts au lieu d’essayer de me débarrasser très vite du premier jet que je déteste toujours autant. Au retour, j’ai vu des dragons chinois danser dans les rues de mon quartier, et je suis revenue trop tard avec mon appareil photo pour les immortaliser.

 

Et maintenant, dormir. Longtemps.

 

Si jamais elles repassent par ici, un grand merci à Sylvie, Elisabeth, Elenn et les autres pour l’organisation de cette journée riche en souvenirs.

 

 

 

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