Blog : catégorie Bric-à-brac

De l’épineuse question des interviews

Faquinade(c) Vil Faquin

Sur l’invitation du blog La Faquinade, je viens de partager sous forme d’édito quelques cogitations autour de l’exercice de l’interview. Le sujet m’intéresse à double titre : en tant qu’auteur/traductrice qui répond à des questions, en tant que chroniqueuse musicale qui en pose parfois à d’autres — voir quelques échantillons ici même). Et plusieurs questionnements partagés par mes collègues, notamment autour de la récurrence de certaines questions et du décalage entre les attentes des intervieweurs et la réalité du métier, ne me semblent pas avoir été si souvent abordés.

Un grand merci donc à Vil Faquin d’avoir hébergé sur son site lesdites cogitations. Dans la mesure où elles avaient failli prendre la forme d’un billet sur ce blog, il m’a semblé logique d’en faire l’écho ici.

L’édito est à lire par ici.

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Sacrifice de citrouilles

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En ce lundi 31 octobre, souhaitons bon courage à toutes les citrouilles (y compris celle que j’ai sacrifiée rituellement hier soir dans ma cuisine pour la transformer en tarte). Je ne sais pas pour vous, mais la perspective de passer la soirée à me goinfrer de tarte maison devant des films fantastiques a le don de me mettre de très bonne humeur. Ça devrait être soit Carrie, soit Les Autres, voire les deux.

 

Première séance hier soir pour se mettre dans l’ambiance avec Rosemary’s Baby. J’avais oublié à quel point l’ambiance de ce film est singulière. L’histoire est classique mais la mise en scène l’est nettement moins. Le malaise est renforcé par le parti pris de renforcer les aspects les plus grotesques (comme le visage grimaçant de la sinistre voisine des Woodhouse) tout en fonctionnant au premier degré de manière parfaitement sincère. D’où l’impression que les scènes incontournables du genre ne sont jamais montrées telles qu’on les attendrait. J’ai été marquée notamment par cette scène où Rosemary se réfugie chez le Dr Hill juste avant son accouchement et lui déballe toute son histoire. À mesure que le récit avance, même le spectateur qui la suit et la croit finit par n’y entendre que le délire d’une folle paranoïaque. Et que dire de cette longue scène finale dans le salon des voisins, si ce n’est qu’elle est délicieusement malsaine.

 

Rubrique agenda : j’ai déjà annoncé ici la soirée du 15 novembre à la librairie Scylla à laquelle je participerai en compagnie de Lisa Tuttle, Ian McDonald, Lucius Shepard et quelques autres. Le 29 novembre, je serai également à Vitré pour une rencontre à la médiathèque Madame de Sévigné, à partir de 20h. Et le 10 décembre, aux Rencontres de l’Imaginaire de Sèvres où je présenterai notamment le recueil de Lisa Tuttle, Ainsi naissent les fantômes.

 

Pour finir, quelques liens vers des choses postées ici et là. Une « interview automatique » pour le site Insect TV, sur le principe sympathiques des neuf mêmes questions posées à tous les participants (interview accompagnée de trois photos originales : visage, main, outil de travail). Les archives de l’interview-chat réalisée récemment sur le forum L’Alchimie des mots. Et quelques papiers postés sur le Cargo : chroniques des albums de Phoebe Killdeer & The Short Straws et My Brightest Diamond, d’un concert de Phoebe Killdeer, du film  We need to talk about Kevin (dérangeant mais pas totalement abouti), de la sixième saison de  Doctor Who en essayant de la replacer dans son contexte pour les néophytes.

 

Musique de circonstance : attention, ça vous reste dans la tête toute la journée.

 

 

 

 

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De l’art de savoir vieillir, et autres élucubrations de milieu de semaine

  

Une hypothèse un peu saugrenue m’a traversée l’autre jour, et m’a semblé établir un lien entre des questionnements récents et des sujets déjà abordés ici même. Je farfouillais dans une série de vieilles photos de famille quand une citation d’un livre que je n’ai pas lu (The Go-Between de L.P. Hartley) m’est revenue : « The past is a foreign country: they do things differently there ». C’était exactement ça : je contemplais des photos d’autres gens, dans un autre pays, avec l’impression pour la première fois de comprendre cette phrase à un niveau viscéral. Le monde et le temps qu’ils habitaient n’étaient pas les miens, et eux étaient figés dans un passé encore vierge de tout un tas d’événements à venir.

 

J’ai connu pas mal de moments comme celui-là ces derniers mois : on tombe sur une phrase qui reflète très exactement un vécu ou un ressenti, comme si l’auteur avait lu nos pensées et trouvé les mots les plus précis pour les traduire. Je l’ai vécu avec Mrs Dalloway, plus récemment avec Kafka sur le rivage – j’allais ajouter T.S. Eliot mais lui a plutôt eu l’effet inverse, celui de me montrer la puissance insoupçonnée de la suggestion détachée de toute explication. J’adore ces petits instants où l’on se sent soudainement relié à quelque chose d’essentiel de l’expérience humaine. Quelque chose que tout le monde a vécu et que quelqu’un a soudain trouvé comment décrire.

 

D’où ma question : et si c’était ça, vieillir ? Comprendre de manière viscérale un nombre toujours croissant d’œuvres et de citations, y reconnaître de plus en plus son propre vécu, jusqu’à avoir exploré la gamme la plus vaste possible de l’expérience humaine ?

 

C’est peut-être une forme de « crise de la trente-cinquaine », mais ce questionnement-là me travaille pas mal. Plus le temps passe et plus je prends en grippe le vieux cliché trop souvent associé au rock, « vivre vite et mourir jeune », dont je parlais ici suite au décès d’Amy Winehouse. (Entre parenthèses, j’avoue être assez dégoûtée par l’hypocrisie des médias sur le sujet : ceux-là même qui lui crachaient dessus sont maintenant les premiers à faire ses louanges en couverture.) Les artistes qui m’intéressent le plus ne sont pas tellement ceux qui donnent tout dans leurs premiers albums puis épuisent leur talent ou lâchent carrément l’affaire, mais ceux qui savent vieillir. C’est une des raisons de l’admiration sans bornes que je voue à PJ Harvey, que l’on voit mûrir, tâtonner et grandir à travers ses albums : ce n’est pas à vingt ans qu’on peut écrire Let England Shake. Même chose pour toutes les formes d’expression, je crois : pour parler d’une autre œuvre qui m’a marquée, Nancy Huston non plus n’aurait pas pu écrire Dolce Agonia avant d’approcher de la cinquantaine. Dans une interview récente, Jesse Sykes, autre artiste à l’évolution passionnante, fustigeait les groupes de petits jeunots qui se vantent avec arrogance de faire « de la musique positive pour des gens positifs ». Le genre de propos qu’on tient à vingt ans avant que la vie ne nous apprenne que les choses peuvent mal tourner, répondait-elle en substance, ce que j’avais trouvé particulièrement bien vu.

 

Ce n’est pas qu’on soit plus intelligent à trente, quarante, cinquante ans qu’à vingt ; c’est qu’on commence à avoir vécu assez pour comprendre des notions qui ne s’intègrent qu’avec un peu d’expérience. La perception changeante du temps qui passe, la conscience de ce qui est propre à chaque époque qu’on traverse, le regard qu’on porte sur les relations humaines et beaucoup d’autres choses… Dans dix ou quinze ans, je trouverai sans doute ma vision actuelle du monde terriblement naïve, et je crois que c’est une bonne chose. C’est le signe qu’on grandit. Je suis de plus en plus persuadée qu’être adulte, ce n’est pas quelque chose qui se produit du jour au lendemain à un âge donné : ça s’apprend petit à petit, et c’est peut-être le cheminement de toute une vie. Peut-être simplement que certains sont plus doués pour ça que d’autres ? Ces derniers temps, j’enchaîne des rêves assez cocasses sur le sujet, où tout le monde me pousse vers l’âge adulte (symbolisé par un espace rien qu’à moi, voire par mon appartement actuel vu comme un endroit lumineux et douillet), et où je suis la seule à ne pas encore avoir compris que je peux l’investir tout entier. Ça viendra, j’espère – tout comme j’espère que l’écriture suivra le même chemin.

 

En écrivant sur le vieux cliché du rock un peu plus haut, je m’interrogeais sur un possible équivalent littéraire. Emily Brontë peut-être ? C’est vrai que Les Hauts de Hurlevent est assez rock’n’roll dans son genre. Certains considèreront sans doute que c’est, littérairement parlant, un destin assez enviable : ne publier qu’un seul roman, mais une œuvre coup-de-poing. Personnellement, je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qu’aurait pu écrire une Emily Brontë de cinquante ans. Ni ce que le monde y a finalement perdu.

 

 

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Quand Sackboy s’amuse (à se faire peur)

Auguste lectorat, si tu permets que je t’appelle Auguste et que j’emprunte l’expression ™ à Lionel Davoust sans qu’il ne me réclame de droits, j’espère que tu me pardonneras mon silence de ces dernières semaines. J’ai passé mes journées immergée dans la traduction de Warbreaker de Brandon Sanderson (roman d’un tout petit million de signes, une paille comparé à Fils-des-brumes) et mes soirées perdues dans les méandres de Silent Hill 3 ou les grands espaces du très chouette jeu de western Red Dead Redemption. Le reste du temps, je me creuse la cervelle pour honorer deux commandes de nouvelles d’ici la fin de l’année. Bref, en l’absence de temps et/ou de motivation, vous aurez échappé entre autres à une entrée comparative sur les différentes reprises du plus beau générique de série de ces derniers temps, celui de Game of Thrones – la série est diffusée depuis moins de trois mois et voilà qu’il existe déjà une reprise métal, une autre au violon, et une version imitant les musiques de jeux vidéo 8 bits. Vous aurez aussi coupé à des réflexions brouillonnes sur des thèmes qui me travaillent pas mal, notamment l’inévitable schizophrénie qui me semble accompagner l’acte de création. En schématisant, comment gérer le fait que ce que l’on considère comme une qualité nécessaire chez un auteur soit aussi un défaut rédhibitoire chez un être humain, comment porter un regard différent sur le monde sans que ce regard finisse par être complètement tordu dans la vie de tous les jours, et autres questions du même genre. J’en reparlerai peut-être plus tard (ou peut-être pas), mais tout ça m’interpelle pas mal.

 

Mais ce n’est pas le sujet de l’entrée du jour. J’avais déjà parlé ici de Little Big Planet, jeu de plateforme mignon comme tout qui permet de créer ses propres niveaux, ce qui a permis à pas mal de joueurs de se lâcher de manière extrêmement créative. Je viens de découvrir qu’il existe notamment pas mal de niveaux revisitant des scènes de film, quand elles ne recréent pas carrément des classiques du jeu vidéo. Je suis tombée sur des niveaux inspirés par Les Simpson, Resident Evil, ou encore Super Mario :

 

 

 

 

Et surtout, là où je suis restée en arrêt devant l’inventivité de certains, c’est quand j’ai découvert le nombre de niveaux inspirés par Silent Hill. Notamment celui-ci, qui rejoue les dix premières minutes de Silent Hill 2 :

 

 

 

 

Pour ceux qui voudraient comparer, l’original est visible ici. Je suis aussi tombée sur un niveau qui met en scène un petit Pyramid Head mimi tout plein (pour ceux qui n’ont pas joué à Silent Hill 2, c’est un peu comme imaginer Freddy Krueger ou le Pinhead de Hellraiser représenté par un ours en peluche). Recréer un jeu à l’intérieur d’un autre jeu, comme mise en abyme, je trouve ça assez fort.

 

J’en entends certains grommeler dans le fond « Elle commence à nous gaver avec Silent Hill. » Mais ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouve face à un authentique chef-d’œuvre du jeu vidéo qui continue à vous hanter des semaines après la fin. Je sais ne pas être la seule à penser qu’il y a un avant et un après Silent Hill, ni la seule qui ait eu du mal à en revenir ensuite. Voilà quelques jours que je joue à Silent Hill 3, et même si je le trouve excellent, moins répétitif que les précédents et extrêmement prenant, j’ai déjà le sentiment que le meilleur de la série est derrière moi et que rien n’égalera jamais la claque de Silent Hill 2, sa richesse ni sa puissance symbolique et psychologique. Mais j’espère me tromper.

 

  

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Le petit écran fantastique

Pour ceux qui auraient raté les diffusions sur Nolife de Fantasy Stars, le documentaire d’Olivier Gand sur les auteurs de fantasy et les jeux vidéo (featuring Fabrice Colin, Mathieu Gaborit, David Calvo, Laurent Genefort et ma pomme), l’émission est encore visible en streaming sur le site de Nolife. Je ne sais pas combien de temps elle le sera encore. Je me demandais récemment dans quelle mesure, quand on fait un métier en rapport avec une passion de longue date, une partie de nos objectifs ne sont pas dictés par l’envie de concrétiser de vieux fantasmes d’adolescence. Tout ce que je sais, c’est que l’ado de 13/14 ans que j’étais, et qui passait son temps à feuilleter Amstrad 100% et à jouer à Barbarian et autres Arkanoid, aurait adoré l’idée de passer sur une chaîne consacrée aux jeux et à la culture geek en général. Je ne vais pas faire la blasée, l’expérience m’a vraiment amusée.

 

Autre manière de retomber un peu en adolescence : profiter de trajets en train pour relire Mad Movies et L’Ecran Fantastique comme au bon vieux temps où je dévorais ces deux revues. C’est généralement le signe que je suis en manque de fantastique et que j’ai besoin de mon fix. Suite à un article lu dans L’Ecran Fantastique, j’ai commencé par tester Marchlands, mini-série fantastique anglaise racontant l’histoire de trois familles qui habitent la même maison à trois époques différentes (années 1960, 1980 et 2010) et qui sont, de différentes manières, confrontées à la présence du fantôme d’une petite fille morte noyée. La série m’a emballée et un peu déçue à la fois. Du côté des plus : une interprétation excellente, des personnages bien campés, et surtout un parti pris intéressant de mise en scène, qui joue sur les décors et les lieux pour créer le lien entre les époques. On y voit trois familles se lever le matin, déjeuner, prendre le bus au même arrêt, dans des décors que le temps a transformés. L’effet produit donne vraiment un cachet particulier à la série. Du côté des moins, en revanche : une intrigue qui finit par tourner un peu en rond et qui ne tient pas toutes les promesse d’un début réellement saisissant ; une histoire de possession finalement très classique dans la partie 1980 ; une partie contemporaine moins prenante que les autres, faute d’attachement réel aux personnages ; et une résolution un peu décevante, quoique surprenante. Ceci étant dit, Marchlands mérite le coup d’oeil.

 

Autre tentative d’immersion fantastique : le Silent Hill de Christophe Gans, dont je gardais un mauvais souvenir mais que je voulais revoir en tant qu’adaptation d’un jeu qui m’avait, entre temps, énormément marquée (voir l’entrée précédente à ce sujet). Le film m’énerve peut-être encore plus qu’avant, même si je dois lui reconnaître d’évidentes qualités plastiques et techniques. Visuellement, on plonge pour de bon dans Silent Hill, et la ville fantôme est presque aussi vivante dans le film que dans les jeux, notamment grâce au travail sur la bande-son. Certaines séquences réussissent à reproduire le ressenti des jeux, surtout au tout début, ce qui n’est pas un mince exploit. Pour le reste, on n’est pas loin du ratage intégral. Là où certaines adaptations souffrent de ne pas s’éloigner du matériau d’origine, Silent Hill a paradoxalement le problème inverse : lorsqu’il colle fidèlement au jeu, le résultat est très beau. Lorsqu’il s’en éloigne, c’est le chaos, et pas dans le bon sens du terme. Le principal défaut du film, pour moi, consiste à avoir conservé des éléments centraux (certains monstres et certains personnages) en les privant de la dimension symbolique qui leur était associée. Rien ou presque n’était gratuit, dans les jeux ; l’imagerie enfantine et médicale, par exemple, finissait par trouver une explication glaçante mais parfaitement logique. Ici, plus rien ne tient la route, on est dans un collage maladroit plutôt que dans une intrigue réfléchie. Par-dessus le marché, je ne comprends pas l’intérêt d’avoir conservé le personnage central d’Alessa, une fillette à l’histoire tragique indissociale de celle de la ville, si c’était pour modifier entièrement le pourquoi du comment. Exit la dimension occulte de son histoire, qui pouvait expliquer l’ampleur terrifiante des conséquences et l’aspect résolument autre de la ville ; on la remplace par une vague explication psychologique ratée. D’une figure absolument terrible, presque un fantôme, que l’on pourchassait tout au long du jeu, on essaie de faire un monstre grotesque à la Ring, atrocement mal incarné par une Jodelle Ferland crispante qu’on a connue meilleure actrice dans le Tideland de Terry Gilliam. Au minimum, il aurait été logique de conserver l’idée des pouvoirs paranormaux d’Alessa, au lieu de faire d’elle une fillette ordinaire que les autres persécutent simplement parce qu’elle n’a pas de père. Le film est longuet, décousu, bardé de clichés, et ne parvient à aucun moment à recréer l’attachement qu’on pouvait éprouver pour les personnages du jeu, ce qui est quand même un comble. On était beaucoup plus touchés par l’histoire de Harry Mason recherchant sa petite fille qu’il ne retrouverait jamais (car l’enjeu réel du jeu est ailleurs), que par ce personnage de femme forte prête à se battre pour retrouver la sienne et qui nous laisse totalement indifférents. Malgré leurs graphismes sommaires, les cinématiques du jeu étaient autrement plus puissantes. Je reste persuadée qu’un grand film sur Silent Hill reste à faire ; l’intrigue très travaillée de Silent Hill 2 pourrait donner un film magnifique, pour peu qu’un réalisateur accepte d’en respecter la terrifiante logique. Rien ne m’énerve plus, en fin de compte, qu’un récit fantastique sans logique interne.

 

Tout ça me laisse quand même sur ma faim. Si vous avez des films ou séries fantastiques à me conseiller, je suis preneuse. C’est plutôt du côté de la SF et du polar que j’ai trouvé mon compte ces derniers temps, avec la quatrième saison de Dexter qui démarre très fort, et surtout le dernier X-Men qui m’a vraiment impressionnée par son absence de manichéisme et la profondeur nouvelle du personnage de Magnéto. L’ombre des camps de concentration, et ce que l’humanité peut faire de pire dans ses heures les plus noires, imprègne tout le film et pousse à comprendre, en fin de compte, comment une victime de barbarie peut devenir bourreau à son tour. Si le premier X-Men était le film de Wolverine, celui-ci est réellement le film de Magnéto, et c’est sans doute un des meilleurs de la série.

 

Pour en revenir au fantastique, quelques mots sur Ainsi naissent les fantômes, le recueil de Lisa Tuttle que j’ai réuni, traduit et présenté pour Dystopia : une interview lui est consacrée dans le nouveau numéro d’Elegy, il devrait en être question dans la prochaine édition de l’émission Salle 101, et je le présenterai ce samedi au Virgin Megastore des Champs-Elysées à partir de 17h, dans le cadre d’une séance de dédicaces spéciale Dystopia. Seront également présents Léo Henry et Jacques Mucchielli pour Bara Yogoï, ainsi que Stéphane Perger, l’illustrateur des deux ouvrages. 

 

 

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