Blog : catégorie Bric-à-brac - page 3

Amstrad gram

 

Est-ce d’avoir récemment découvert les jeux sur PS3, participé à un projet pour lequel j’ai causé de jeux vidéo devant une caméra, ou farfouillé pour le même projet dans les archives de la revue Amstrad 100% qui fut une des bibles de mon adolescence, toujours est-il que je redécouvre qu’une de mes madeleines de Proust favorites s’appelle Amstrad. Ce qui me rassure, c’est que je ne suis apparemment pas la seule. Il suffit que je prononce le mot face à mon geek de cousin (par ailleurs respectable père de famille depuis peu) et nous voilà en train d’évoquer les innombrables après-midi passées à nous décapiter mutuellement dans Barbarian, à faire causer « Yoko petit izwal » dans L’Arche du capitaine Blood ou à nous noyer à deux doigts de libérer le dernier sorcier dans Sorcery +. Pas plus tard que ce matin, entre deux pages de traduction, j’ai passé dix bonnes minutes à chercher des vidéos de jeux dont la musique m’avait marquée, et à en redécouvrir d’autres que j’avais oubliés. Cette séquence nostalgie qui ne dira sans doute rien aux moins de trente ans vous est offerte par YouTube et moi-même.

 

 

 

 

 

Je sais, Barbarian est en version C64, mais c’est la seule vidéo musicale que j’aie trouvée. Je dois encore être capable de fredonner la musique d’Arkanoid, de Space Harrier et de quelques dizaines d’autres, mais n’insistez pas pour entendre ça, je chante comme une casserole. Le pire, c’est que je trouve tout ça moins daté que je n’aurais cru.

 

Intermède non musical pour annoncer mes prochaines dédicace :

 

– Le 12 février à 17h : table ronde autour du fantastique en compagnie de Jean-Luc Rivera, Stéphane Marsan et Denis Mellier à la bibliothèque Marguerite Duras, 115 rue de Bagnolet, 75020 Paris.

 

– Le 19 février : dédicace autour de Kadath, et aussi de Notre-Dame-aux-Ecailles, en compagnie de Nicolas Fructus et Laurent Poujois, à la librairie Omerveilles de Grenoble.

 

Est également prévue le 4 février une intervention en bibliothèque en Normandie mais j’attends d’avoir tous les détails avant de l’annoncer.

 

À propos de signature, j’apprends que Francis Berthelot dédicacera le samedi 29 janvier chez Scylla (8 rue Riesener, 75012). Je suis justement plongée dans son Carnaval sans roi dont je parlais la dernière fois. Certains de ses romans demandent un petit temps d’immersion – Hadès Palace notamment m’a fait cet effet. D’autres vous happent dès la première page, et c’est le cas de celui-ci. C’est peut-être le plaisir de retrouver les personnages de Nuit de colère, notamment Kantor, seul rescapé du suicide collectif d’une secte dont son père était le gourou, et qui a hérité de ce même père un don de télépathie qui lui permet, dans Carnaval sans roi, de venir au secours d’un patient possédé par cinq esprits (qui sont aussi des personnages des romans précédents). On y retrouve le mélange habituel qui fait la griffe de Francis Berthelot : c’est triste et beau à la fois, parsemé de trouvailles poétiques, avec un don particulier pour vous toucher en plein cœur au détour d’une phrase. Et vous parler parfois de manière si directe que c’est à se demander si Kantor n’est pas allé se balader sous votre crâne pour en rapporter certaines impressions. On oscille entre le tragique et le comique, avec une douceur et une légèreté qui tempèrent la gravité des sujets abordés. Je mentionnais la parution du roman chez Rivière Blanche en version papier, j’oubliais de préciser qu’il sera bientôt disponible au format numérique sur le site du Bélial. Venez nombreux chez Scylla le 29 janvier.

 

 

 

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Vélizy aussi

 

J’espère que vous me pardonnerez ce jeu de mots douteux pour commencer l’année, mais je n’ai pas pu résister. Tout ça pour annoncer une dédicace à laquelle je participerai ce samedi 8 à la Fnac Vélizy à partir de 15h avec une partie de l’équipe de Kadath (Raphaël Granier de Cassagnac et Nicolas Fructus). D’autres signatures/salons/interventions en bibliothèque sont prévues pour 2011 mais j’attends qu’elles soient confirmées officiellement pour les annoncer ici.

 

Lors des derniers jours de 2010, je vous entretenais ici de mon intérêt tout nouveau pour les jeux sur PS3. J’ai réussi depuis à me débloquer un dimanche et quelques soirées pour en tester un qui m’intriguait particulièrement. J’ai cru comprendre que Heavy Rain était loin de faire l’unanimité. Certains lui reprochent son gameplay trop directif et un scénario non dépourvu de clichés ; d’autres s’extasient sur son côté immersif. Je me range de ce côté-là, même si je comprends les réserves émises sur ce jeu : les personnages sont effectivement assez archétypaux, et quelques points de scénarios m’ont fait tiquer. Moi qui ai toujours eu une fascination pour les jeux d’aventure où le personnage se balade dans un décor en 3D, manipule les objets qui l’entourent, etc, j’étais déjà ravie d’en avoir un sur PS3 – en réalité, j’ai joué à très peu de jeux de ce genre, et le dernier remonte à Phantasmagoria il y a une dizaine d’années. Mais là où Heavy Rain se distingue (en tout cas à mes yeux de novice qui connaît encore très mal le domaine), c’est par son côté « film interactif ». Les cadrages, l’ambiance sombre et pluvieuse, la musique lancinante, le générique, tout y est. On incarne tour à tour quatre personnages lancés sur la piste d’un tueur en série qui enlève de jeunes garçons par temps de forte pluie, et dont on retrouve ensuite les victimes noyées, un origami dans la main. L’un des personnages est le père du dernier garçon enlevé, embarqué dans un jeu de pistes mis en scène par le tueur. Ils n’ont que quelques jours pour le retrouver. Et chacun des choix effectués par les personnages peut influer sur le cours de l’intrigue. Chaque partie, m’a-t-on dit, est un film différent. Vu le fiasco qu’a été ma première partie (trois personnages morts et le tueur en liberté), je me suis empressée de rejouer le tout début. Pour constater effectivement que même sur une scène anodine entre père et fils, la tonalité change totalement selon les interactions choisies.

 

 

 

  

Le jeu est vendu comme étant avant tout une expérience émotionnelle. J’étais sceptique au départ, tant le personnage d’Ethan Mars, le bon père de famille marqué par un premier drame puis par l’enlèvement de son fils, me paraissait agaçant. Trop classique, trop hollywoodien pour permettre la moindre identification de ma part. Sauf que les scènes les plus impressionnantes à jouer (voire les plus stressantes) sont les siennes. Et qu’on finit par réellement se prendre au jeu et l’accompagner dans sa descente aux enfers. J’ai lu une critique qui rapprochait Heavy Rain de Seven ; personnellement, j’ai plutôt pensé à Dexter, notamment la première saison. Moins pour l’enquête sur un tueur en série que pour la tristesse ambiante, un côté tragique qui imprègne tout le jeu. On peut mener les personnages dans la bonne direction et l’histoire vers un dénouement heureux, ça n’enlèvera rien au fait qu’il s’est passé des événements terribles. La pluie qui baigne le jeu tout du long ne cesse de nous le rappeler.

 

Je comprends qu’on puisse trouver le jeu frustrant dans la mesure où les actions qu’il permet restent assez limitées, et le rythme assez lent ; on est amené à jouer pas mal de gestes anodins (prendre une douche, préparer le repas, nouer une cravate), mais j’ai trouvé ça plutôt amusant. En réalité, l’action porte moins sur le gameplay lui-même que sur les conséquences de nos choix (encore qu’il y ait des scènes cruciales que j’ai ratées pour n’avoir pas appuyé sur la bonne touche au bon moment). Moi qui m’intéresse finalement plus aux histoires qu’à la partie purement technique, j’ai adoré l’expérience, qui m’a très curieusement rappelé le diptyque Smoking/No smoking d’Alain Resnais que j’avais trouvé très ludique à l’époque. Il ne me reste plus qu’à recommencer du début en essayant de mieux comprendre comment s’enclenchent les événements – et de ne pas tuer tout le monde, cette fois-ci. D’autant que certaines scènes doivent prendre un tout autre sens lorsqu’on connaît l’identité du tueur.

 

Dans un monde moins virtuel, c’est cette semaine que sort la version poche de Notre-Dame-aux-Écailles, qui devrait être en librairie à l’heure où vous lisez ces lignes. Cette semaine aussi que paraît chez Rivière Blanche le Carnaval sans roi de Francis Berthelot, qui fait suite aux autres romans de son cycle du « Rêve du démiurge ». Les romans sont liés entre eux par les personnages mais chacun est une intrigue indépendante ; tous sont beaux et poétiques, et infiniment recommandables. J’attends de lire celui-ci avec d’autant plus de curiosité qu’on y retrouve Kantor, l’un des personnages de Nuit de colère qui m’avait beaucoup marquée. Si vous ne connaissez pas encore les romans de Francis Berthelot, c’est l’occasion de les découvrir.

 

 

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Captain Who ?

 

La geek en moi, passionnée de jeux vidéo depuis toujours mais pas forcément très au fait de leur évolution, aura quand même attendu ses 34 ans pour avoir sa première console, après avoir vaguement taquiné Guitar Hero ou Soulcalibur chez des amis et beaucoup joué à Alex Kidd et Populous sur la Sega de son cousin pendant les vacances, mais ça nous ramène beaucoup plus loin. Le but avoué : découvrir un peu ce qui se fait en matière de jeux actuellement, notamment au niveau mise en scène, scénario, réalisation et toute cette sorte de choses. Et lorsqu’elle récupère enfin la PS3 tant convoitée et les jeux qui vont avec, que fait-elle donc ?

 

Elle joue à la poupée.

 

   

 

 

En réalité, c’est aussi parce que je suis en bouclage de traduction (un million et demi de signes à relire) et que je préfère attendre d’avoir un moment plus au calme pour découvrir Heavy Rain, Final Fantasy XIII et Arkham Asylum qui attendent sur la pile. Mais il faut reconnaître que Little Big Planet est attachant comme tout et qu’il s’annonce assez addictif. Moins dans sa version solo (un jeu de plateforme classique mais mignon tout plein, où l’on incarne un « sackboy » kawaï à souhait qu’on personnalise au fur et à mesure) que dans le contenu mis en ligne par d’autres joueurs grâce à l’éditeur de niveaux intégrés. Je n’en ai testé qu’un, vite fait, entre deux pages de relecture, et j’ai été scotchée par la poésie et l’inventivité qui s’en dégageaient. Dès lors, ma geek interne n’aspire plus qu’à une chose : dégager un moment pour s’immerger là-dedans et retomber en adolescence (enfin la partie sympa de l’adolescence).

 

Entre la question du temps et celle du prix des jeux, je ne compte pas m’en offrir des centaines, mais si des joueurs de PS3 passent dans le coin et ont des titres à me conseiller, j’en prendrai bonne note. Sachant que ma collection actuelle comprend les quatre titres ci-dessus plus Assassin’s Creed: Brotherhood.

 

Je ne sais pas si ça signifie que je commence à vieillir et à tiquer devant le moindre progrès, mais j’ai été un peu agacée de découvrir que les consoles actuelles se raccordaient au Net (je débarque, mais je n’avais pas eu à me pencher sur la question jusqu’à récemment). Pour jouer en ligne, j’ai déjà World of Warcraft ; pour moi, tout l’intérêt du jeu sur console, c’est d’y jouer seul dans son coin. Ou avec des amis dans la même pièce, mais bref, pas forcément de m’y faire des contacts qui seront au courant dès que je me connecte cinq minutes pendant la pause café, comme ça a l’air d’être au moins le cas pour Little Big Planet. Ce n’est qu’un détail, mais ça fait partie de ces petits trucs qui confortent quasiment chaque jour mon impression d’un monde qui va de plus en plus vite, où on est sollicités de tous côtés et où il est de plus en plus difficile de grappiller des moments de calme. Ou alors c’est juste une question d’âge et de perception, allez savoir. Mais je commence à le ressentir autant comme une agression que comme une avancée.

 

Des moments de calme, justement, c’est ma grande résolution pour 2011. Ça n’a l’air de rien mais ce n’est pas toujours facile à obtenir, surtout dans les métiers où la limite bureau/maison n’existe pas. J’ai plus envie de passer mon temps à bouquiner tranquille ou à tester de nouvelles recettes de cuisine qu’à courir partout. J’aimerais bien arriver aussi à développer ces personnages intrigants qui me tournent dans la tête depuis quelque temps, et je sens que j’ai besoin d’y réfléchir au calme. En 2011, déjà, il y aura des vacances en mars : cinq jours à Londres auxquels je commence déjà à rêvasser. J’espère pouvoir prolonger les vacances au-delà de ces cinq jours. C’est que j’ai une PS3 à tester, moi.

 

Un souhait, aussi, pour 2011 : que les tuiles arrêtent enfin de pleuvoir sur mon entourage proche ou moins proche. 2010 aura été une de ces années étranges où les choses se débloquent enfin pour vous pendant que les gens, tout autour, encaissent les coups durs. Il serait temps que ça s’arrête.

 

2011, côté boulot, ce sera la sortie du recueil de Lisa Tuttle sur lequel j’ai travaillé toute l’année en parallèle d’autres traductions. Six nouvelles, une préface et une interview. Je viens de rendre les derniers fichiers et je commence à peine à me rendre compte que le projet deviendra un objet livre dans quelques mois. J’étais tellement concentrée sur la traduction et la date de remise que j’en oubliais que l’aventure de ce livre commence à peine. Et pour démarrer l’année, il y aura la réédition chez Folio SF de Notre-Dame-aux-Ecailles dont je viens de récupérer les premiers exemplaires. La couverture, une fois de plus, est de toute beauté.

 

 

 

Je ne pouvais pas terminer une entrée en période de fêtes sans mentionner l’épisode de Noël de Doctor Who récemment diffusé : là où la série, en général, a tendance à rater les épisodes spéciaux, celui-ci était magnifique. Enfin, rater, peut-être pas : l’épisode du Titanic, par exemple, était excellent, mais l’ambiance de Noël n’y était pas vraiment. Curieux que ce soit Steven Moffat, le plus barré des scénaristes, qui soit le premier à réussir un véritable épisode de Noël. Le mariage entre les aspects les plus classiques (miracles de Noël et hommage à Dickens) et la griffe particulière de Moffat (images improbables et allers-retours incessants dans le temps) est vraiment savoureux. Et Matt Smith y incarne à merveille l’esprit de Noël (passé, présent, etc, vous connaissez l’histoire). C’est vrai qu’en 2011, il y aura aussi une nouvelle saison à se mettre sous la dent.

 

Il ne me reste qu’à vous souhaiter un joyeux réveillon, et plein de bonnes choses pour 2011. Je terminerai l’année sur un hommage musical à Don Van Vliet alias Captain Beefheart qui nous a quittés récemment et que j’avais, comme pas mal de gens de ma génération, découvert à travers PJ Harvey qui le revendique comme une influence. D’ailleurs, cette première phrase (« I was born in the desert »), vous ne l’avez pas entendue quelque part sur un de ses albums ?

 

 

 

 

 

 

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Neige et algues

 

 

 

Paris sous la neige : photos prises de ma fenêtre par un temps à ne pas mettre un traducteur dehors. Je n’ai jamais autant apprécié l’hiver que dans cet appartement. Il y gagne une douceur que je ne lui connaissais pas, ou pas à ce degré en tout cas. C’est un temps à rester calmement chez soi avec un chat et une tasse de café pour finir les traductions en cours (qui approchent toutes les deux de la dernière ligne droite), à tester des recettes de cuisine, à feuilleter l’Ultimate Monster Guide de Dr Who trouvé par hasard en faisant mes courses de Noël, à rêver à mes vacances londoniennes de mars, ou à regarder des séries télé. Dexter, par exemple, dont je viens de boucler la saison 3 qui a effacé le souvenir mitigé que m’avait laissé la précédente. Malgré un début qui laisse craindre le pire – Dexter contraint d’affronter la paternité – on retrouve vite ce qui faisait la force de la première saison : une finesse vraiment remarquable dans la description des rapports humains, au-delà du simple portrait d’un psychopathe cherchant à fonctionner malgré tout en société. Dexter y découvre l’amitié, le mensonge et la part d’ombre des autres, et s’aperçoit que les gens ordinaires lui ressemblent beaucoup plus qu’il ne le croyait. Les personnages secondaires y gagnent en épaisseur et Dexter lui-même redevient l’un des personnages les plus touchants que j’aie vus depuis longtemps dans une série.

 

Et pendant ce temps, du côté d’Azeroth post-Cataclysm… Carte postale des fonds marins de Vashj’ir que j’explore depuis mardi à dos d’hippocampe. J’avais oublié le plaisir qu’apporte la sortie de chaque extension de World of Warcraft : celui de retrouver un territoire encore vierge pour quelque temps, où tout n’est pas encore balisé, répertorié, cartographié, connu par coeur. En quatre ans, je me suis rarement lassée du jeu, mais ce plaisir particulier dure toujours trop peu de temps. La zone de Vashj’ir, en tout cas, est de toute beauté, et on sent de manière générale un effort de plus en plus marqué de travailler la mise en scène des quêtes, notamment à travers des cinématiques impressionnantes. Je conseille à tous les joueurs de créer un personnage de worgen rien que pour assister à la mise en scène de la première transformation du personnage humain en homme-loup – d’autant que l’ambiance crépusculaire de Gilnéas est particulièrement réussie.

 

Dans un monde moins virtuel, je serai présente ce samedi 11 aux rencontres de l’imaginaire de Sèvres en compagnie de toute l’équipe de Kadath : Raphaël Granier de Cassagnac, David Camus, Laurent Poujois et l’illustrateur Nicolas Fructus dont les oeuvres seront exposées. Ce n’est pas la dernière dédicace autour de Kadath (une autre est prévue début janvier en région parisienne), mais c’est une des seules où nous serons au complet.

 

 

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Geeks united

 

Je n’aime pas plus vieillir que n’importe qui d’autre, mais j’ai toujours adoré les anniversaires, d’autant que le mien a la bonne idée de tomber au début de la période des fêtes. L’avantage quand on est entouré d’un certain nombre de geeks, c’est qu’on peut s’attendre pour l’occasion à recevoir des cadeaux improbables. En la matière, on est rarement déçu. La palme de la geek attitude revient cette année aux deux trouvailles suivantes :

 

Ce splendide sticker mural en provenance directe de R’lyeh, Texas, qui orne désormais le mur au-dessus de mon ordinateur (je n’ai pas assez de recul pour prendre une photo d’ensemble) :

  

 

Et en provenance de Londres, cette magnifique brosse à dents :

 

 

Si, je vous assure, ce Dalek est une brosse à dents. Je n’ai pas encore osé le sortir de sa boîte, des fois qu’il lui prenne l’envie de courir après mon chat en criant « Exterminate !« . Du coup, je ne sais toujours pas s’il sert le thé comme les Daleks de l’armée britannique dans la saison 5 de Doctor Who. (Spéciale dédicace à Agathe si elle passe dans le coin.)

 

On a beau ne pas être croyant, difficile de ne pas penser à la symbolique christique quand on atteint 33 ans. J’y ai régulièrement pensé au cours de l’année écoulée. Et tant qu’à faire, plutôt que la crucifixion, j’avais choisi l’option résurrection. C’est un peu l’impression que cette année m’a faite, comme si je m’étais réveillée au début de l’été d’une hibernation qui avait duré trop longtemps. Pourvu que ça dure tout au long de mes 34 ans. Déjà, il y aura une différence avec l’année précédente, de généreux mécènes ayant conspiré pour m’offrir cette denrée rare qui fait rêver les travailleurs indépendants : des vacances. Reste à décider quoi/quand/comment, mais ce sera pour 2011 sans faute. Ça m’avait manqué cette année.

 

(Note : Cette entrée de blog vous est offerte une semaine avant la sortie de Cataclysm, la nouvelle extension de World of Warcraft, des fois que l’auteur de ces lignes se retrouve enfermée quelque part en Azeroth dans les semaines à venir.)

 

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