Blog : catégorie Bric-à-brac - page 2

Du kawaï et du moins kawaï

Une entrée rapide pour quelques annonces en vrac, en attendant de reparler de choses plus consistantes (il y aura sans doute un jour une entrée sur Silent Hill 2. Silent Hill me hante).

 

Vous avez toujours rêvé d’un compte-rendu dessiné des Imaginales avec Charlotte Bousquet, Francis Berthelot, Pierre Pevel, Sire Cédric, Lionel Davoust et votre serviteuse en version kawaï ? Vous serez exaucés sur le blog de Fetish-cat.

 

Vous voulez en savoir plus sur le dernier album d’Elysian Fields, Last Night on Earth ? Le Cargo vient de mettre en ligne une interview vidéo réalisée par mon camarade Micky et moi-même.

 

Vous voulez tout savoir sur les auteurs de fantasy française et leur rapport aux jeux vidéos ? Le documentaire Fantasy Stars : auteurs de fantasy et gamers sera diffusé sur la chaîne Nolife à partir de lundi, ainsi que sur http://nolife-tv.com/ pour les abonnés. Les horaires de diffusion sont les suivants :

 

– Lundi 6 juin à 19h30 et 1h30

– Mardi 7 juin à 8h et 17h

– Mercredi 8 juin à 13h

– Jeudi 9 juin à 12h

– Samedi 11 à 18h

– Dimanche 12 à 14h

 

Vous voulez tout savoir sur Silent Hill ? Ça viendra, si les petites infirmières-zombies ne me mangent pas d’ici là.

 

 

 

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The Doctor, Dalek Slayer

Dédié à tous les fans du Docteur et de la Tueuse qui passent par ici :

 

 

En cherchant dans les liens associés, vous trouverez aussi une version avec David Tennant.
Je profite de cette minute geek pour signaler deux interviews récentes :
L’une, en trois parties, sur le blog des Plumes Asthmatiques ;

 

L’autre sur le blog de Gromovar, grand amateur de Serpentine qui m’a posé quelques questions suite à sa lecture de Notre-Dame-aux-Ecailles ;

 

… et rappeler que je serai ce samedi à Toulouse où je participerai à une rencontre dans le cadre de la convention Grimoire, vers midi.
(Et pendant ce temps, au neuvième jour sans sport, les effets de manque commencent à se faire sérieusement ressentir.)

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Cinq geeks à la mer

La geekette en moi a le trac : dans moins d’un mois, elle passe à la télé. Un documentaire au titre éloquent, Fantasy Stars : auteurs de fantasy et gamers, sera diffusé à partir du 6 juin sur la chaîne Nolife, ainsi que sur le site de la chaîne. J’y apparaîtrai en compagnie de Fabrice Colin, David Calvo, Mathieu Gaborit et Laurent Genefort. Les questions portaient à la fois sur la fantasy et ses définitions, sur l’évolution du jeu vidéo et sur nos meilleurs souvenirs de jeu. Le hasard du timing ayant voulu que le tournage ait lieu alors que je venais à peine de récupérer ma PS3, je n’aurai pas pu parler des claques qu’on été Heavy Rain et surtout Silent Hill. À la place, vous aurez droit à World of Warcraft, L’Arche du Capitaine Blood et autres jeux sur Amstrad.

 

Petit bonheur du week-end, au retour d’une belle journée aux Futuriales d’Aulnay-sous-Bois : le très attendu épisode de Dr Who scénarisé par Neil Gaiman, « The Doctor’s Wife », est une petite merveille. Typiquement un de ces épisodes dont on hésite à parler en détail pour ne pas gâcher la surprise des autres. Disons simplement qu’il y avait une idée très simple et très belle à laquelle personne n’avait pensé – vous en rêviez, Neil Gaiman l’a fait. C’est du pur Dr Who et du pur Gaiman à la fois, avec plein de jolies répliques et de moments poétiques.

 

Et pendant ce temps, retour de vieilles questions existentielles : pourquoi suffit-il d’une nouvelle qui refuse de se laisser retravailler pour réveiller la peur de ne plus jamais réussir à écrire ? Je continue à retravailler la nouvelle commencée en février mais il y a longtemps qu’un texte ne m’avait pas donné autant de mal. Je finirai par avoir le dessus – enfin je l’espère – mais ça soulève pas mal de questions. Je m’interroge beaucoup notamment sur le rapport entre l’évolution d’une personne et celle de son écriture. Je suis de plus en plus persuadée que l’on n’est réellement plus la même personne d’une année sur l’autre. Partant de là, de quelle manière évolue l’écriture ? Je finirai peut-être par trouver la réponse un jour. En attendant, je réfléchis à des moyens de faire exister ce texte-là. Chaque chose en son temps.

 

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Un bon angle est un angle mort

Tel le brin de muguet moyen, les salons fleurissent en mai, et les week-ends se remplissent les uns après les autres pour les deux mois à venir. Attendez-vous à m’en voir annoncer quelques-uns incessamment. Pour le mois de mai, je participerai aux Futuriales d’Aulnay-sous-Bois le samedi 14, aux Imaginales d’Epinal du vendredi 27 au dimanche 29 (mon programme est annoncé sur le site), et je ferai un passage éclair par une autre manifestation à Toulouse entre deux, que j’annoncerai plus tard.

 

En attendant, la revue électronique Angle Mort vient de publier son troisième numéro. J’y partage le sommaire avec Léo Henry, Kij Johnson (dont j’avais autrefois traduit une superbe nouvelle pour un des Emblèmes de l’Oxymore) et Sara Genge. Ma nouvelle, « Le jardin des silences », était parue en 2008 dans une revue assez confidentielle et je suis ravie que ce texte, auquel je suis vraiment attachée, ait une deuxième vie. Il est disponible en ligne et au téléchargement sur cette page.

 

Pour finir, quelques photos de concert. Budam est un drôle d’oiseau originaire des îles Féroé, qui déploie sur scène tout un dispositif ludique : une tête d’éléphant, une intrigante boule métallique ou encore une chaise à laquelle il s’attache d’une seule jambe (ce qui l’oblige à se contorsionner pour atteindre le micro). Sur disque, je trouvais sa musique plutôt mélancolique ; sur scène, elle devient grisante et euphorisante. Pour vous en donner un aperçu, j’ai posté quelques photos sur le Cargo. Mais celle-ci en dit sans doute déjà beaucoup :

 

 

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Préface et ciné-club

 

Tic, tac, tic, tac… D’ici quelques semaines à peine, un projet auquel j’ai souvent fait allusion ici ces derniers mois verra le jour : un recueil de six nouvelles inédites de Lisa Tuttle que j’ai sélectionnées, traduites et présentées pour Dystopia. Le titre est maintenant arrêté : Ainsi naissent les fantômes. Un extrait de la préface est disponible sur le blog de Dystopia. Et la couverture signée Stéphane Perger vient d’être dévoilée :

 

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J’ai hâte que ce projet qui nous a occupés une bonne partie de l’année 2010 commence enfin à vivre sa vie. Il y a quelques nouvelles en particulier que je suis vraiment impatiente de faire connaître aux lecteurs français. J’espère qu’ils seront aussi secoués que je l’avais été en les découvrant il y a des années.

 

En attendant, ma deuxième semaine de vacances touche à sa fin. Une alternance de chouettes moments et de petits passages à vide, comme souvent quand on a tellement rêvé de vacances et qu’on ne sait pas vraiment comment en profiter le moment venu, alors que les jours défilent à toute vitesse. Parmi les meilleurs moments, des verres pris avec des amis, quelques heures de lecture aux terrasses de café ensoleillées, et des soirées DVD. Si Good Morning England était un peu en dessous de mes attentes (sympathique mais pas inoubliable), les trois autres films vus cette semaine ont été de belles surprises.

 

Morse, tout d’abord. Je ne suis pas spécialement fan de la figure du vampire, et je le suis encore moins des histoires de vampires qui se conforment aux règles les plus classiques du genre, un peu désuètes à notre époque. D’où mon admiration pour Morse, qui réussit à frapper fort tout en revenant aux bases : le vampire qui ne peut entrer que si on l’invite, qui terrorise les chats, ce genre de choses. La force du film repose sur son contexte ultra réaliste, et sa vision très dure de l’enfer ordinaire que peut être l’adolescence. Les jeunes acteurs qui incarnent Oskar, l’ado solitaire malmené par ses camarades de classe, et son étrange voisine Eli, qui ne sort que la nuit et se nourrit de sang, sont saisissants.

 

Beaucoup plus inattendu, Breakfast Club aussi a été une jolie surprise. J’ai toujours plus ou moins snobé les films de John Hughes, sans doute à tort, jusqu’à ce que je lise certains commentaires enthousiastes sur ce film juste après le décès du cinéaste. Un film qui a apparemment marqué pas mal de gens à l’adolescence, ce que je peux comprendre. C’est plutôt classique et prévisible, et la morale finale est assez attendue. Mais l’histoire de ces cinq ados coincés en retenue tout un samedi et qui vont apprendre à se connaître au-delà des apparences est finalement assez subtile et bien vue. Le genre de film capable d’appuyer pile là où il ne faudrait pas, l’air de rien, même lorsque l’époque des questionnements adolescents est loin derrière nous, et qui laisse une impression mêlée d’euphorie et de mélancolie. Les personnages sont attachants et celui de la petite goth un peu barrée incarnée par Ally Sheedy est assez savoureux.

 

Et puis Pique-nique à Hanging Rock que j’attendais de voir depuis longtemps et qui m’a envoûtée. Difficile en le voyant de ne pas penser à certains films récents qui s’en sont sans doute inspirés : Créatures célestes, Virgin Suicides pour l’ambiance éthérée du début et le mystère planant autour de ces jeunes filles disparues, ou encore La Leçon de piano pour la confrontation pittoresque entre la société victorienne et la nature australienne. L’intrigue tient en quelques mots : en 1900, en Australie, les élèves d’une institution de jeunes filles s’en vont pique-niquer autour d’un intriguant rocher. Trois d’entre elles partent l’explorer ; elles n’en reviendront pas, et le mystère ne sera jamais résolu. Tout dans ce film est intense et marquant. L’ambiance onirique soulignée par le jeu des lumières et des couleurs, ainsi que par un thème obsédant à la flûte de pan. La galerie de personnages campés par des acteurs tous extraordinaires, depuis la directrice acariâtre et brutale qui se cramponne aux apparences même lorsque tout se délite, incarnée par Rachel Roberts, jusqu’à la jeune Miranda (Anne Lambert) au physique « d’ange de Botticelli » qui traverse le film comme un météore. Je crois pouvoir dire sans trop me tromper que c’est le plus beau film que j’aie vu depuis longtemps. Un des plus fascinants, en tout cas.

 

 

 

 

 

 

 

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