Blog : novembre 2012

Nous voilà traversés par les lueurs

 

L’un des plus beaux albums que j’aie entendus cette année (Vers les lueurs), l’un des concerts les plus intenses, le mois dernier à Massy, puis la possibilité de revivre l’expérience samedi dernier à Noisy-le-Sec. J’avais décidé, si je n’allais pas aux Utopiales cette année, de retourner voir Dominique A sur scène. Mais je n’ai su qu’il y a quelques jours que je serais autorisée à le photographier. Expérience intimidante face à une telle pointure, dont la musique me touche à ce point, et dans une grande salle en configuration théâtre. Trop concentrée sur les photos pour entrer pleinement dans le concert, mais impressionnée par la carrure et la prestance du personnage, et touchée en plein cœur par certaines chansons – dont les dix minutes épiques et belles du Convoi en rappel. Impressionnée aussi, comme chaque fois, par le bassiste et contrebassiste Jeff Hallam, vu cette année avec différentes formations (dont Robi et Playing Carver) et dont la gestuelle expressive et souple fascine par son contraste avec la silhouette robuste et droite de Dominique A.

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En première partie, le plaisir de retrouver Robi qui a été une de mes découvertes marquantes de l’année par ses concerts bruts et intenses, en attendant son premier album à paraître en février prochain. Et que je vous conseille vivement d’aller découvrir ce mercredi sur la scène du Divan du Monde.

Pas d’Utopiales pour moi cette année, mais une fin de semaine studieuse, et cette très belle soirée.

(Le reste des photos est visible ici et , ainsi que le compte-rendu du concert de Massy.)

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Leçon de rock’n’roll

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Pas d’Utopiales pour moi cette fois-ci, la faute à une fin d’année un peu chargée. Plus que deux mois pour boucler la traduction de The Way of Kings de Brandon Sanderson (mille pages, un kilo cinq), et le temps passera vite. Outre des rencontres scolaires, je participerai en revanche à deux salons d’ici la fin de l’année. Celui de Sèvres le 8 décembre, mais aussi celui de l’Autre Livre à Paris le 17 novembre, où je représenterai les éditions Dystopia avec Yves et Ada Rémy.

Dystopia qui organise d’ailleurs le 13 novembre une nouvelle édition de ses Dystopiales à la librairie Charybde, avec du beau monde : Robert Charles Wilson, Norman Spinrad, Stéphane Beauverger, Laurent Genefort, Thomas Day, Manchu, Tarik Noui, Yves et Ada Rémy. Presque un an jour pour jour après cette première édition dont je garde un souvenir ébloui et qui avait permis de faire venir Lisa Tuttle pour sa toute première signature en France.

Intermède musical : il y avait longtemps que je n’avais pas parlé ici d’Amanda Palmer. Si je suis sortie de la phase où j’écoutais en boucle ses albums et ceux des Dresden Dolls (j’ai même eu un peu de mal, jusqu’au concert récent, à entrer pleinement dans Theatre is evil), le personnage me fascine toujours autant. Par sa créativité insensée, son lien très fort avec son public, mais aussi parce que j’aime l’idée que des fans encore jeunes soient exposés au genre de valeurs qu’elle véhicule. D’une fois sur l’autre, j’oublie ce que c’est de se trouver dans le même espace qu’elle, que ce soit une salle de concert ou une chambre d’hôtel pour une interview. Et puis quand ça se produit, je me rappelle d’un seul coup et je rentre chez moi avec un sourire jusqu’aux oreilles. En l’espace de deux semaines, je l’aurai vue assurer une session Cargo particulièrement rock’n’roll dans un espace minuscule, martelant son clavier comme une folle furieuse, puis assurer un concert extraordinaire à la Maroquinerie malgré une extinction de voix, en impliquant le public (notamment à travers un karaoké improvisé) et en nous donnant l’impression de participer à un moment réellement unique. Plus je vois cette tornade sur scène, plus elle m’impose le respect. Les images ci-dessous devraient vous donner une idée du phénomène. Pour ceux qui se poseraient la question, c’est bien votre matelote hilare que vous apercevez en train de contribuer à régler un proiblème d’ampli.

(À signaler aussi cette vidéo qui résume bien l’ambiance à part de ce concert sans voix de la Maroquinerie, les belles photos de l’indispensable René-Marc Dolhen, ma chronique détaillée du concert, le reste de la session Cargo où elle interprète le sublime Trout Heart Replica, et les photos que j’ai prises à cette occasion).

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