Blog : mars 2015

Retrouver le temps

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La vie est ainsi faite : les périodes les plus riches en événements ou déplacements à raconter sont aussi celles où l’on a le moins de temps et d’énergie pour le faire. Surtout quand elles succèdent à une période un peu chaotique qui vous a sérieusement déchargé les batteries.

Voici venu le temps de la pause de traduction que j’espérais depuis l’automne dernier – et qui commença, à peu de choses près, par la vision d’un corbeau dans les rues de mon quartier comme un présage personnel, me rappelant par là même que le volatile qui vit sous ma peau aura bientôt un an. Quelques semaines pour retrouver un peu le temps d’exister et de profiter des choses, qui m’avait manqué ces derniers mois. Vacances tout de même entrecoupées de deux festivals : Nice Fiction (17-19 avril) dont j’ai déjà parlé ici, mais aussi Mauvais Genres, à Tours, auquel je participerai du 1er au 7 avril inclus en tant que membre du jury. Six mois après Court Métrange, ma casquette de jurée n’a même pas eu le temps de prendre la poussière. Je ne pars pas sans rations de survie, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus ; l’oncle Steve et mes albums du moment m’accompagneront dans mon périple.

Le programme détaillé du festival est disponible sur le site officiel. Outre les projections, je note quelques conférences intéressantes, notamment le samedi autour du jeu vidéo Life is Strange que je viens justement de commencer et qui se démarque, comme on l’a lu ici ou là, par son ambiance plus proche d’un certain cinéma intimiste américain que des univers vidéo-ludiques classiques.

Je serai également en dédicace dimanche et lundi à des horaires encore à préciser, qui dépendront notamment des projections. Les détails devraient être annoncés sur la page Facebook du Village Mauvais Genres. J’en profite pour signaler que mon recueil Le jardin des silences, qui a connu quelques problèmes de disponibilité récemment, a été réimprimé et doit normalement être de nouveau trouvable via les voies habituelles.

Aux dernières nouvelles, ce blog ne devrait plus tarder à migrer vers sa future adresse, car le travail sur mon nouveau site touche à sa fin. D’ici là, rendez-vous à Tours pour profiter de cet excellent festival bon chic mauvais genre.

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Agenda de printemps

oniriques

Un point sur les réjouissances à venir ces prochaines semaines, puisque l’arrivée de mars coïncide avec la reprise des migrations intensives de dédicaces en salons.

Le week-end prochain, je serai présente le samedi et dimanche aux Oniriques de Meyzieu, où je participerai le samedi à une table ronde autour du fantastique (à 16h) ainsi qu’à un nouveau concert de lectures musicales avec mes amis les Deep Ones (à 18h30). Le dimanche, je serai simplement présente en dédicace. Un seul créneau dédicace est prévu le samedi de 17h à 18h, mais n’hésitez pas à m’attraper au lasso si vous me croisez à d’autres horaires entre deux allées et venues.

Le mercredi 11 mars, je serai en rencontre et dédicace près de Caen, au Cultura Mondeville, de 14h à 18h.

Le samedi 28 mars, à 17h, je serai en signature à la Librairie Nouvelle d’Orléans, qui organise ce mois-ci diverses rencontres autour des éditions Bragelonne. J’y signerai en compagnie d’Alice Scarling.

Et en attendant Nice Fiction, où je serai invitée du 17 au 19 avril, je devrais bientôt pouvoir annoncer une autre invitation qui me fait très plaisir et qui m’occupera toute une semaine début avril. Suivront en mai les Imaginales d’Epinal, et en juin les Futuriales d’Aulnay-sous-Bois.

Pour répondre aux libraires et lecteurs qui m’ont signalé avoir des difficultés à se procurer mon recueil Le Jardin des silences, le problème est en cours de résolution et il devrait être de nouveau disponible très prochainement. Les dispositions nécessaires ont été prises, en tout cas, pour qu’il soit disponible lors de ces différentes dates.

Du côté des projets en cours, je suis enfin venue à bout du gros chantier qui m’occupait depuis plusieurs mois, le mystérieux projet musical que j’ai évoqué ici et là entre les lignes. Sept textes de chansons en anglais à écrire sur une base musicale préexistante, avec la consigne que l’ensemble des chansons raconte une histoire. L’exercice n’a pas été simple, mais il a été instructif et passionnant. Avant de m’y coller, je n’avais pas conscience que l’écriture de paroles était à ce point différent de l’écriture de fiction telle que je la connais. Les règles de narration n’y sont pas du tout les mêmes, et la double contrainte du rythme et de la langue anglaise conduit souvent sur des chemins inattendus lorsqu’on cherche à contourner les difficultés. Le résultat vaut ce qu’il vaut, mais j’ai l’impression d’avoir progressé en cours de route, d’avoir en tout cas compris un peu mieux les règles de l’exercice et fini par trouver ma propre approche. Et je suis ravie de la confiance que m’a accordée le groupe qui m’a contactée l’an dernier pour me demander de mettre des mots sur sa musique. Je suis maintenant très curieuse d’entendre le résultat final.

Et pendant ce temps, mon assistante à fourrure Savannah ne trouvait rien de mieux que de se faire croquer par la talentueuse Amandine Labarre dans le cadre d’un projet de livre illustré consacré à la gent féline. Elle y est immortalisée dans sa pose d’assistante occupée à relire les épreuves de mon recueil d’un flanc très concentré.

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