Blog : catégorie Livres - page 4

Dernière escale à Yirminadingrad

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Yirminadingrad : décor insaisissable par essence, ville en déliquescence chargée d’histoire, terrain de jeu et d’expérimentation des comparses Léo Henry et Jacques Mucchielli le temps de trois recueils aux titres improbables : Yama Loka Terminus, Bara Yogoï, Tadjélé. (Ce dernier ayant également bénéficié de la participation de Laurent Kloetzer, on ne sait trop où ni comment, le mystère étant bien gardé.)

 

Un quatrième projet avait été initié avant la mort accidentelle de Jacques Mucchielli en novembre 2011 : confier les clés de la ville à des auteurs invités, à partir de certaines contraintes. J’ai eu la chance d’être de ceux-là. Une étrange aventure qui devrait accoucher d’un livre tout aussi étrange. Voici ce qu’en dit le récent communiqué officiel :

 

« Le quatrième livre de Yirminadingrad est parti ce matin chez les éditeurs.

 

Il contient 13 illustrations originales de Stéphane Perger ainsi que 13 nouvelles inédites, écrites pour l’occasion par :

 

Stéphane Beauverger

David Calvo

Alain Damasio

Mélanie Fazi

Vincent Gessler

Sébastien Juillard

Laurent Kloetzer

luvan

Norbert Merjagnan

Jérôme Noirez

Anne-Sylvie Salzman

Maheva Stephan-Bugni

 

Parution prévue pour 2016 chez Dystopia Workshop.

 

(et on s’en réjouit bien !) »

 

 

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"Serpentine" en MP3

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Deux ans déjà que j’assistais, à Clermont-Ferrand, à un concert du compositeur Jérôme Marie au cours duquel un orchestre interprétait plusieurs pièces inspirées de ma nouvelle « Serpentine ». Le projet a fait son chemin depuis, et c’est avec une grande joie que je vous annonce aujourd’hui la sortie d’un mini-album reprenant ces six pièces instrumentales. S’y ajoutent deux titres bonus inspirés l’un du Rasoir d’Ockham de Henri Loevenbruck, l’autre de la nouvelle « Toxic » de Stéphane Desienne.

Ces morceaux seront disponibles plus tard au format CD mais depuis hier, ils le sont déjà en MP3. Il vous suffit de suivre ce lien où vous pourrez également écouter quelques extraits.

Je ne suis évidemment pas objective, mais je n’en reviens toujours pas du magnifique cadeau qui m’a été fait. Jugez plutôt.

 

 

 

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Compte à rebours

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Il reste un peu plus de trois mois. Les corrections sont en cours, les remerciements rédigés, on m’a montré un superbe essai de couverture (signée Fabrice Borio, comme mes deux recueils précédents en grand format). Un encart annonçait la parution dans le dernier numéro de la newsletter Neverland. J’ai fait tout récemment mes premières photos-officielles-avec-corbeau (via l’objectif de Vinciane Verguethen, à qui je devais déjà mes précédentes photos d’auteur). Le recueil s’appelle toujours Le jardin des silences, sort toujours chez Bragelonne en octobre, et dans un peu plus de trois mois, je l’aurai entre les mains.

 

L’été fait plus que jamais figure de bulle de calme avant que les choses n’accélèrent. Je m’attends, le moment venu, à devoir répondre à la question du délai écoulé depuis le recueil précédent. J’ai pourtant l’impression d’être de plus en plus active à mesure que les années passent, au point qu’il devient délicat de jongler entre mes différentes activités. Une partie de ce temps a été consacré à des projets collectifs qui ne portaient pas mon nom sur la couverture, ou pas seulement, mais qui puisent dans le même temps et la même énergie que mes propres textes. Kadath et Ainsi naissent les fantômes sont les deux exemples les plus parlants : cette année-là, j’ai été incapable de produire une seule nouvelle. Une année riche et créative – mais pas pour mes propres textes, comme le reproche m’en est fait parfois. On me propose de plus en plus de projets hors normes depuis quelques années. La question de savoir lesquels accepter et comment me partager entre eux devient une question de plus en plus présente – mais ceci est une autre histoire.

 

Octobre, ce sera aussi le retour des salons. Outre un événement pas encore annoncé et qui fait justement partie de ces « projets hors normes », je serai le 25 et 26/10 à la convention Scorfel à Lannion – rappelez-vous, celle où l’on décorait les tables dans la bonne humeur l’année dernière. Le site de la convention consacre en ce moment une fiche personnalisée à chacun des invités. J’ignore encore pour l’instant si Le jardin des silences sera disponible le moment venu, mais je l’espère de tout cœur.

 

Je vous laisse sur un intermède télévisuel : le premier reportage consacré aux Deep Ones par l’émission + ou – geek lors de notre tout premier concert à Epinal.

 

 

 

 

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Des silences, des sirènes, des fantômes.

Alors voilà, c’est maintenant officiel : le projet éditorial dont je parlais en pointillés depuis un moment sera un troisième recueil qui reprendra l’essentiel de mes nouvelles parues depuis Notre-Dame-aux-Écailles plus deux inédites, soit douze textes au total. Il paraîtra en octobre chez Bragelonne et s’appellera Le Jardin des silences. Pour l’occasion, mon site laissé à l’abandon depuis un moment (pour tout un tas de raisons bonnes et mauvaises) devrait être refait à neuf. Il se peut que ce blog subisse une mutation par la même occasion. La deuxième partie de l’année devrait être particulièrement bien remplie.

 

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J’en profite pour annoncer deux autres parutions. Tout d’abord une nouvelle au sommaire de Bardes et sirènes, l’anthologie officielle des Imaginales qui paraît ces jours-ci chez Mnémos. Un texte de fantasy urbaine qui se situe à Paris de nos jours et qui ne contient pas l’ombre d’une queue de poisson. Son titre : « Le Chant des autres ». Et chez Folio SF, la réédition en poche d’Ainsi naissent les fantômes, le recueil de Lisa Tuttle que j’avais sélectionné/traduit/préfacé pour les éditions Dystopia. Sortie qui coïncide presque avec celle des Chambres inquiètes, autre recueil de Lisa Tuttle dont je vous parlais récemment.La couverture est signée Bastien L., comme celles de mes recueils dans leur version Folio.

 

Je signale aussi une interview sur le blog du projet DraftQuest (qui se décrit comme « site ludique, créatif et social, qui propose de libérer ses utilisateurs des blocages de l’écriture »). Compte-tenu de l’orientation du site, il y est pas mal question d’écriture, d’inspiration, de l’influence de la traduction et des lectures. Elle est publiée en deux parties (ici et ici) et pour ce qui est de la question de mes projets en cours, vous rectifierez de vous-mêmes à partir de l’info ci-dessus.

 

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"Les Chambres inquiètes"

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J’ai souvent dit et répété à quel point j’avais été marquée adolescente par les nouvelles fantastiques de Lisa Tuttle, au point de la citer comme la seule influence directe et consciente que je reconnaisse dans mon écriture. Serpentine lui était logiquement dédié. Je m’en expliquais il y a trois ans dans la préface du recueil Ainsi naissent les fantômes que j’avais rassemblé, traduit et préfacé pour les éditions Dystopia.

 

Les mêmes éditions Dystopia ont aujourd’hui l’excellente idée de lui consacrer un deuxième recueil, intitulé Les Chambres inquiètes. Il s’agit cette fois d’une sélection de ses meilleurs textes parus en français dans les années 90, que ce soit dans les anthologies Territoires de l’inquiétude ou dans ses propres recueils chez Denoël (Le Nid et Sur les ailes du cauchemar). Le recueil est cette fois traduit et présenté par Nathalie Serval, qui a traduit la grande majorité des œuvres de Lisa Tuttle disponibles en français.

 

Je manque de recul pour vous parler de ce livre en détail. J’en dirai simplement que c’est un peu étrange (une étrangeté fort agréable) de voir reparaître aujourd’hui des nouvelles comme « La tombe de Jamie », « Vol pour Byzance », « L’Autre mère » ou « Les mains de M. Elphinstone », qui font partie de l’imaginaire de mon adolescence et dans lesquels j’ai découvert une approche du fantastique qui m’a marquée durablement – un fantastique subtil, insidieux et souvent dérangeant, qui plonge ses racines dans le quotidien le plus ordinaire et les angoisses les plus universelles. Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur Les Chambres inquiètes, Hugues Robert de la librairie Charybde en parle de fort belle manière sur son blog.

 

Pour fêter cette parution, la librairie Charybde invite Lisa Tuttle et Nathalie Serval ce samedi 12 avril dans le cadre des septièmes Dystopiales, où elles signeront en belle compagnie : Serge Lehman, Luvan, Laurent Genefort et Christian Chavassieux. J’y serai également, en touriste ravie de recroiser tout ce beau monde et de voir paraître ce recueil. Une belle après-midi en perspective.

 

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