Blog : catégorie Photos - page 7

Charlotte Bousquet à la Salle 101

Hier, la Salle 101 recevait Charlotte Bousquet dans le cadre habituel du Habibi, très chouette petit bar à vin de la rue Traversière, dans le 12ème. L’occasion de tester mon nouvel appareil et son nouvel objectif pour tenter des « portraits de bar » – exercice un peu casse-gueule, même au reflex, dans un bar pas hyper éclairé. L’émission devrait être en ligne jeudi.

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(Avec, par ordre d’apparition à l’écran : Charlotte Bousquet, Raoul Abdaloff, Fablyrr, Raphaël Gazel, Stéphane Beauverger flou et René-Marc Dolhen net)

Après l’émission, la musique fut particulièrement classe (elle l’est souvent dans ce bar). D’abord tout l’album The Living Road en hommage à Lhasa – occasion de constater une fois de plus, en parlant avec des gens qui l’ont vue sur scène ou ont simplement été touchés par sa musique, que je ne suis pas la seule à me sentir orpheline de quelque chose depuis lundi. Puis dans un tout autre genre, le Surfer Rosa des Pixies, où l’on se retrouva avec deux autres amateurs éclairés en train de sauter sur notre siège comme des crétins (enfin surtout moi) pendant que les autres étaient sortis fumer. Franchement, vous y arrivez, vous, à rester tranquillement assis quand Surfer Rosa passe en fond sonore ?

Et puis le 450D + 50mm, c’est très classe aussi pour s’amuser à faire du noir et blanc vaguement artistique. Faudra voir à ne pas en abuser. Et pour une fois, le chat de la photo n’est pas à moi. La bouteille non plus.

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450D et autres dédicaces

 

Quelques dédicaces pour terminer décembre, et l’année en même temps…

 

À Bruno, qui râlait que je délaissais ce blog et me disait qu’il ne connaissait de Suzanne Vega qu’une seule chanson – qui était forcément Luka. Ni la meilleure, ni la plus représentative, donc (même si je trouve le texte particulièrement touchant).

 

À Daylon, Patrick, Jérôme, Bertrand, Micky, Benoît, Vinciane et Anne-Hélène (en espérant que je n’oublie personne) pour leurs conseils en matière de photos et leur quasi unanimité sur l’objectif idéal pour démarrer avec mon reflex tout neuf. Ce sera donc le combo Canon 450D + 50mm f 1.8, mais certains d’entre vous le savaient déjà. J’ai l’appareil depuis Noël et l’objectif depuis quelques heures.

 

À Aurélie, qui m’avait donné le lien d’un site de stickers muraux où j’avais beaucoup traîné quand je réfléchissais à la déco de ce qui était encore mon futur appartement. Ils sont quasi impossibles à poser sans laisser un ou deux plis ou bulles d’air, mais j’adore le rendu.

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D’aucuns me feront remarquer que je ne me renouvelle guère en matière de reportages animaliers, mais c’est le seul modèle que j’aie sous la main. Pour l’instant, vous avez le choix entre mon chat sous tous les angles, mon appart sous toutes les coutures ou Noël en famille. Je ne devrais pas tarder à trouver d’autres sujets, mais c’est plutôt un temps à rester tranquillement chez soi. (Aparté qui n’a quasi rien à voir, si ce n’est une association d’idées avec les infusions citron/gingembre que j’avais découvertes à Londres et que j’adore par ce temps-là : vous le saviez, vous, que le WH Smith de la rue de Rivoli avait ouvert un coin « épicerie anglaise » – dixit celle qui vient de s’y ravitailler en infusions, crackers, Cadbury, wine gums, Dr Pepper et autres vices plus ou moins avouables ?)

 

Quant à ce blog, je ne garantis pas de le remplir plus souvent l’an prochain – je crois que mon rapport au blog est en train de changer tout doucement, comme pas mal de choses depuis quelques mois. Facebook y est sans doute pour beaucoup, avec ce côté plus immédiat qui colle plus à mes envies du moment. Je crois que je m’interroge aussi sur le rapport entre ce qu’on choisit de montrer ou pas sur un blog, et je n’ai pas encore les idées très claires à ce sujet. Et puis j’ai trop peu lu, trop peu écouté de musique et vu de films pour partager ici ce genre d’enthousiasmes.

 

Par contre, il y aura peut-être un peu plus d’actualités concernant l’écriture. Elle est revenue au moment où je m’y attendais le moins. Le résultat est une nouvelle assez courte intitulée « Neé du givre », écrite pour une anthologie dont je parlerai le moment venu. D’autres images me tournent en tête sans que je sache quel sens leur donner, mais elles reviennent trop souvent depuis cet été pour que je n’aie pas la certitude de finir par en faire quelque chose. Je ne me presse pas : ça viendra quand ça viendra. Le fait d’avoir déjà éliminé l’étape du « premier texte écrit dans mon nouvel environnement » est un soulagement, même si le texte en question n’a pas du tout pris la tournure à laquelle je m’attendais.

 

En 2010, il y aura aussi quelques salons, et puis une actualité : la ressortie en poche de Serpentine chez Folio SF, suivi un peu plus tard d’Arlis des forains. J’ai vu un essai de couverture pour Serpentine qui serait, a priori, la définitive : tout ce que je peux dire, c’est qu’elle déchire. J’ai hâte d’avoir ce livre-là entre les mains.

 

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon réveillon, et une excellente année 2010. À l’année prochaine !

 

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Portfolio londonien, suite

Et pour quelques images de plus : le marché de Camden, toujours, Covent Garden, le bestiaire de Hyde Park, un dîner dans un pub et un nouvel autoportrait en chambre d’hôtel (le premier depuis longtemps).

Photos triées et traitées en écoutant l’album We hear voices de Fitzcarraldo Sessions, nouveau (et excellent) projet d’anciens membres de Jack the Ripper qui se sont entourés de pas mal d’invités de marque : Moriarty, Dominique A, Syd Matters, Phoebe Killdeer, Stuart Staples des Tindersticks ou encore Joey Burns de Calexico. L’album est à la hauteur du casting : la grande classe. (Voir aussi la présentation de Vinciane sur le Cargo.)

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London calling back

 

Londres, octobre 2009. Où l’on découvre que partager son appartement avec un chat change votre rapport aux animaux. Je m’étais déjà aperçue que j’avais désormais une conscience différente de la présence des autres chats quand je les croise, comme si je reconnaissais quelque chose de diffus qui m’est désormais familier. Mais je ne m’attendais pas à retrouver des attitudes que j’associe à Savannah chez les écureuils de Hyde Park ou les cygnes et canards de la Serpentine. Lesdits écureuils se sont prêtés au jeu des photos avec une remarquable absence de timidité : j’ai rarement vu de bestioles aussi peu farouches.

 

(Et moi, je devrais m’absenter plus souvent : depuis hier soir, notre-dame-aux-écailles-de-tortue ne décolle plus de mes genoux, où elle ronronne en boucle depuis une bonne demi-heure alors que j’écris ces lignes.)

 

C’était en quelque sorte ma première vraie visite de Londres. Mon premier séjour touristique de quatre jours en solitaire, aussi. Je m’étais promis de me remettre à la photo pour l’occasion. Et j’étais étonnée de retrouver la ville aussi familière, aussi peu intimidante. Première fois sans doute que je n’étais pas gênée par mon statut de touriste ni par mon accent – ce qui doit expliquer que je me sois sentie aussi à l’aise avec la langue anglaise pendant ces quatre jours (quoique les échanges aient été réduits au minimum). La ville est plus belle, plus paisible et plus aérée que dans mon souvenir. La bouffée d’air frais que représente la traversée de Hyde Park le long de la Serpentine n’a pas son équivalent à Paris.

 

Autre grand moment, le deuxième jour : la découverte de Camden. On m’en avait beaucoup parlé mais je ne savais pas à quoi m’attendre. Pas à ça, en tout cas. Ça commence comme une visite des puces de Clignancourt en plus aéré et coloré, et puis un peu plus loin, on bascule dans tout autre chose. Des enseignes multicolores en relief, des boutiques un peu plus originales, des échoppes de nourriture asiatique, une cour tranquille bordée de boutiques, de pubs et de cafés, au centre de laquelle des stands proposent de la nourriture mexicaine, éthiopienne ou polonaise. Sous le soleil, l’endroit avait un je ne sais quoi d’exotique et d’épicé qui me rappelait La Nouvelle-Orléans. J’ai réussi de justesse à ne pas claquer tout mon fric – les tentations étaient nombreuses. Bilan des courses à Camden : un manteau violet lacé dans le dos, plus long derrière que devant, avec plein de boutons (pas sûre qu’il soit de très bonne qualité vu le prix et la matière, mais j’ai craqué) ; une écharpe un peu habillée à porter avec des robes ; une tenue de lutin (pantalon noir et ample, haut noir et vert à capuche pointue) ; et deux ou trois autres bricoles. J’y suis revenue le dernier jour pour une dernière balade, histoire de m’imprégner encore un peu de cette ambiance particulière.

 


Troisième jour, un peu mal réveillée, le moral au diapason du ciel redevenu gris, je décide de me balader au bord de la Tamise, au départ de Charing Cross. Je marche sans but en écoutant Bowie et PJ Harvey, un peu ailleurs, sans arriver à opter pour une destination précise. Le moment, finalement, a un charme flou, un peu onirique, surtout quand la musique entre en adéquation avec le décor. Je passe devant Big Ben et Westminster sans m’y arrêter, avec une pensée pour Notre-Dame que j’adore voir de nuit depuis les bords de Seine, sans jamais avoir envie de la visiter, juste de savoir qu’elle fait partie du décor. J’aperçois de loin Buckingham Palace qui me renvoie à une scène de Mémoires d’un maître faussaire de William Heaney/Graham Joyce, où l’un des personnages s’enchaîne aux grilles du palais. Revenue vers Picadilly, je m’arrête pour photographier les vitrines kitschissimes du grand magasin Fortnum & Mason, avec leur sirène et leur manège multicolores. Et puis, selon l’expression, j’ai vu de la lumière et je suis entrée. L’ambiance très vieille Angleterre est surannée à souhait – les toilettes y sont désignées comme « Ladies’ Powder Room » (j’en rigole encore). Je traîne un moment dans le rayon alimentation assez impressionnant, notamment les étalages de thé et de biscuits du rez-de-chaussée. Je repars avec une boîte de thé de Noël et d’autres bricoles du même genre – c’est l’heure de la fermeture, mais j’y serais volontiers restée une heure de plus.

 

Une visite de librairie plus tard, où j’achète L’affaire Jane Eyre de Jasper Fforde (depuis le temps qu’on m’en parle) et The Graveyard Book de Neil Gaiman, j’entre dans un pub proche du West End pour le dîner : chicken tikka masala accompagné d’une pinte de bitter. Le serveur est français et reconnaît mon accent, on discute un peu, il travaille à Londres depuis un an et ne se lasse pas de la ville. Puis retour à Earl’s Court où se situe mon hôtel et où j’ai pris mes petites habitudes en quatre jours, notamment les courses tardives chez le Marks & Spencer et le Sainsbury’s ouverts jusqu’à onze heures. Ou comment une journée mal commencée est finalement devenue une succession de jolies surprises et de petits plaisirs improvisés.

 



Dernier jour, après le retour à Camden pour le déjeuner (et l’achat du manteau violet susmentionné), je décide sur un coup de tête d’aller voir ce qui se trouve au 221b Baker Street. L’idée me trotte dans la tête depuis que j’ai noté l’existence d’un arrêt de métro Baker Street. L’endroit est facile à trouver : les touristes s’y font photographier devant une plaque à l’effigie de Sherlock Holmes. Juste à côté, un musée et une boutique de souvenirs kitsch où je ne m’attarde pas longtemps. Sur la porte de la boutique, une fausse annonce de police parlant de meurtres survenus en 1888 à Whitechapel. Je trouve toujours aussi fascinante l’idée qu’un personnage de fiction comme Holmes ait acquis une existence assez forte pour que les touristes se fassent prendre en photo devant chez lui et qu’une plaque annonce qu’il a vécu en ces lieux. À deux pas du musée, deux autres lieux de culte populaire : une boutique consacrée à Elvis, l’autre aux Beatles. La juxtaposition ne manque pas de sel.

 

Quelques heures plus tard, après de petites galères diverses (train presque manqué à cause d’un mauvais calcul de ma part, puis arrêt de l’Eurostar sur les voies pendant plus d’une demi-heure), me voilà avec une Savannah ronronnante sur les genoux et une infusion citron/gingembre de chez Tesco, en train de trier les dizaines (ou plutôt centaines) d’images que j’ai rapportées – dont un bon quart de photos d’ambiance de Camden. Ça fait un bien fou de me remettre enfin à la photo. Londres m’appelle à y revenir, de toute façon : je suis loin d’avoir acheté toute la nourriture que j’aurais voulu, par manque de place dans ma valise, et visité tout ce que je voulais. J’aurais bien aimé revoir le Shakespeare’s Globe visité il y a neuf ans. Ce sera forcément pour une prochaine fois.

 

(Pour ceux que ça intéresse, les photos sont en ligne ici.)

 

 

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