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Elysian Fields, suite

Alors c’est vrai qu’Oren Bloedow et Jennifer Charles n’étaient pas au mieux de leur forme, ils étaient tous les deux crevés et/ou malades et ça se ressentait pas mal. Plusieurs fans qui les ont souvent vus sur scène étaient un peu déçus. Mais quand même, je n’ai jamais vu de concert d’Elysian Fields qui ne réserve pas au moins quelques moment superbes. Comme je m’y attendais, les morceaux du dernier album The Afterlife passent beaucoup mieux en live que sur disque. L’album n’est pas mauvais, loin de là, mais le précédent (Bum raps and love taps, peut-être mon préféré) avait amorcé un tournant assez radical et cet album-ci, beaucoup plus sage, me fait l’effet d’un pas en arrière. Ce n’est peut-être pas un hasard si les meilleurs moments du concert, à l’exception d’un très beau duo entre Oren et Jennifer (Ashes in winter light) et d’un inédit chanté par Oren, étaient des morceaux plus anciens. Cities will fall et Tides of the moon, toujours envoûtants sur scène, le génial Lame lady of the highways, morceau le plus bizarre et inquiétant de Bum raps and love taps (souvent qualifié de « lynchien » d’ailleurs). Et puis au rappel, cette petite chanson baptisée We’re in love qui clôt Bum raps and love taps en douceur, l’air de rien, mais qui me prend aux tripes depuis la première fois que je l’ai entendue en live. Je ne suis pas sûre de bien comprendre le texte mais ça remue pas mal de choses. Interprété en duo, avec simplement la voix de Jennifer et la guitare d’Oren, c’est mélancolique et intimiste à souhait. Jennifer avait l’air émue en chantant ce morceau, je ne l’étais pas moins.

 

Côté photos, je ne m’explique pas bien pourquoi j’ai davantage galéré que lorsque je les avais photographiés en 2006 avec mon vieux Powershot A80. Question d’éclairage peut-être ? Entre les contre-jours et les angles peu flatteurs, j’ai eu du mal à obtenir des photos dont je sois satisfaite. J’étais trop loin d’Oren, trop près de Jennifer. À une exception près, un portrait d’Oren assez net mais très classique, toutes mes photos couleur sont fades ou ratées – je suis passée assez vite au sépia pour essayer de rattraper le coup et je trouve que ça ne colle pas plus mal. Pour la mise en ligne sur le Cargo, je devrais partager une page avec Micky, qui aura un résultat très différent : pas le même angle, pas le même matos, pas le même regard, pas la même expérience (ou absence d’icelle en ce qui me concerne). J’aime beaucoup celle-ci notamment.


 

 

Prochain concert fin avril, pour voir Eleni Mandell aux « Femmes s’en mêlent », le festival où j’étais devenue instantanément fan en la découvrant lors de l’édition 2003. Il faut dire qu’elle avait très largement volé la vedette à Lisa Germano qui passait juste après et pour qui j’avais acheté ma place. Je parlerai peut-être ici de son très chouette album Artificial fire, mais je me laisse le temps de finir de le découvrir.

 

À propos de tout autre chose : relu et corrigé ce matin les épreuves de « Dragon caché ». C’est souvent très agréable de relire un texte qu’on a laissé reposer plusieurs mois, surtout quand on le voit dans sa mise en page définitive. Lors de ma relecture précédente, j’avais tiqué sur un aspect de la fin (moins le contenu que l’écriture). Ce matin, j’ai trouvé que ça passait tout seul. Le texte n’est pas sans défauts, mais je suis attachée à son ambiance, à ses personnages et j’ai vraiment pris plaisir à le relire tout à l’heure. J’ai hâte de le voir sortir. Je me demande comment il sera reçu.

 

Et sinon, note à mon moi de la semaine dernière qui écrivait qu’il faisait un temps à ranger pulls et manteaux : il fait surtout un temps à attraper la crève chaque fois qu’on sort en jupe. J’ai testé deux fois cette semaine. Vivement le vrai printemps.

 

 

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