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If something has to change…

 

 

Deux vidéos musicales pour commencer la semaine. La première a éclairé un jeudi de l’Ascension tout gris – j’ai horreur des jours fériés, pas tellement parce que je bosse pendant que les autres sont en congé, mais plutôt à cause de cette impression que tout s’arrête l’espace d’une journée. Difficile de se rappeler que cette session Cargo a été tournée en plein été sur un balcon parisien. J’ai eu la chance d’y assister, planquée dans un coin pour prendre des photos que je n’ai jamais pris le temps de traiter – la lumière et les effets de contre-jour m’ont donné du mal, et il aurait fallu pas mal de boulot pour certaines. La seule que j’aie jamais traitée est celle du making of ci-dessus.

 

Il y a toujours quelque chose d’imprévisible dès lors qu’on décide de filmer Jesse D. Vernon (Morning Star) et/ou sa compagne Kate Stables (This is the kit) – une sorte de chaos créatif un peu déroutant, mais assez jubilatoire. De reprises en tâtonnements, Jesse et sa chorale nous ont offert quelques jolis moments de grâce. J’aime tout particulièrement celui-ci.

 

 

 

 

Dans un tout autre registre, je découvre des années après tout le monde la musique des Editors. Pas faute d’en avoir entendu parler, pourtant. Mais je viens de trouver par hasard, avec The Back Room, l’album que je cherchais sans le savoir. Et qui colle parfaitement à l’ambiance musicale de ma traduction en cours, commencée sur fond de Kills et de Yeah Yeah Yeahs – un mélange d’énergie et de noirceur impeccable pour accompagner les atmosphères glauques et très polar de la bit-litt. Plusieurs de ces chansons ont un côté « classique immédiat » assez frappant et ne décollent plus des oreilles une fois qu’elles s’y sont incrustées. Même le peu que je comprenne des paroles fait vibrer une corde. J’aurais du mal à expliquer laquelle – plus le temps passe et moins je me sens capable de parler musique. Juste de le faire partager.

 

 

 

 

Je remercie au passage les personnes qui m’ont fait tomber dedans et qui se reconnaîtront.

 

Et pendant ce temps, la « traduction bis » avance petit à petit, et j’ai hâte de pouvoir parler de ce projet qui me tient vraiment à cœur. Comme si deux traductions en parallèle ne suffisaient pas, j’attends la livraison imminente des épreuves d’Arlis des forains version Folio SF. Et la reprise de l’écriture, dans le cadre d’un projet collectif, approche à grands pas. Sans parler d’un début de nouvelle qui me tourne dans la tête. Pas facile de jongler entre tout ça quand on n’a pas le cerveau multitâches – mais le résultat devrait en valoir la peine.

 

 

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