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John et Polly, suite et fin

Deux jours plus tard, résultat des courses : 24 minutes d’interview avec John Parish, que je viens de récupérer et que je dois trouver un moment pour traduire. J’ai un sourire jusqu’aux oreilles en la revoyant. C’est tout simplement un des types les plus adorables du monde, aussi accueillant et chaleureux qu’il est discret sur scène. J’ai autant d’admiration pour le musicien que de sympathie pour le personnage. Lundi matin, on se retrouve à 11h avec Renaud dans le hall de l’hôtel où loge le groupe, on rejoint tranquillement un café que John nous suggère pour l’interview. La matinée est ensoleillée, John porte un des T-shirts promo de la tournée, on bavarde en route. Je suis en contact avec lui depuis maintenant un peu moins de dix ans, depuis la création du site amateur Louse Point qui lui est consacré et que j’avais démarré avec deux correspondants, l’un belge et l’autre suédois. Je l’ai croisé un certains nombre de fois, mais les occasions de discuter tranquillement ne sont pas si fréquentes – John est quelqu’un d’extrêmement accessible après les concerts, mais il est du coup toujours très entouré. J’adore quand une interview ou une session permet ce genre de moments tout simples où on n’est plus dans un rapport de fan et d’artiste. Je ne sais pas trop quand je vais trouver le temps de traduire l’interview, mais j’essaie de faire ça vite.


 


Dans la foulée, Renaud a filmé à l’hôtel une session Cargo avec Tom Brosseau, qui assurait la première partie de PJ Harvey et John Parish sur les trois dates que j’ai vues. Je connaissais son album Cavalier, justement produit par John, et j’aimais assez sa folk mélancolique et délicate. Du coup, je suis restée assister à la session et prendre les photos. Comme le bonhomme est charmeur et gentiment cabotin, c’était assez amusant.

 

Je ne sais pas si le concert de lundi soir était, comme il m’a semblé, un cran en dessous des précédents, ou si j’étais juste trop crevée pour l’apprécier, ayant trié mes photos jusqu’à pas d’heure la veille. Ce que je retiendrai surtout de cette date, c’est le fait de m’être retrouvée pile face à la batterie et d’avoir pu apprécier mieux que les fois précédentes le jeu de batterie fascinant et la gestuelle toute en grâce de Jean-Marc Butty (un de mes batteurs préférés, comme j’ai déjà dû le dire ici). L’un des moments qui m’ont le plus touchée était, encore une fois, l’enchaînement de Urn with dead flowers in a drained pool et de Civil war correspondent (je vous joins une vidéo du concert de la veille). J’ai dû voir jouer Civil war correspondent quelque chose comme sept fois en live depuis 1998 et le résultat a toujours été d’une égale intensité : jamais d’accroc, jamais de baisse de forme, rien qu’un morceau qui touchait à la perfection. Et tant qu’à faire, je vous ajoute Taut, autre extrait de Dance Hall at Louse Point. J’ai vu assez souvent ce morceau en live pour être un peu blasée, mais il produit toujours son petit effet. L’une des photos de l’entrée précédente a été prise pendant ce morceau. Accessoirement, je me suis aperçue au premier rang sur une autre vidéo du même concert. Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais eu un mouvement de recul quand PJ Harvey était passée pile devant moi pendant que je prenais mes photos. C’est qu’elle impressionne dans ces moments-là.

 

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