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Dédicaces d’automne

 

Retour de l’automne grisâtre, pile le temps où l’on ressort des recettes de soupes à tester et où l’on réapprend à taper des mails d’une seule main pendant qu’un chat ronronne sur l’autre bras. (Entre parenthèses, moi qui ai coutume de dire que Savannah me sert de chauffage d’appoint, je viens de comprendre qu’en réalité c’est moi qui lui sers de chauffage, je ne l’ai jamais autant vue s’installer sur mes genoux que depuis deux/trois semaines.) Pour ceux d’entre vous qui chercheraient des idées de soirées où aller faire des provisions de lectures pour l’hiver et éventuellement noyer la grisaille dans la bière, je signale deux soirées auxquelles je participerai début novembre.

 

Le 2 novembre, ce sera une rencontre avec les auteurs de l’anthologie Le jardin schizologique qui vient de paraître chez La Volte. Ça se passer à la librairie Texture, 94 avenue Jean Jaurès, 75019 Paris. Le 5 novembre, c’est au tour du guide de Kadath à paraître très prochainement chez Mnémos (je ne sais pas trop comment on est venus à bout de la bête, mais le résultat devrait vraiment valoir le coup). Ça se passera au bar Le Long Hop, 25 rue Frédéric Sauton, 75005, en présence de trois des auteurs (Raphaël Granier de Cassagnac, David Camus et moi-même) et de l’illustrateur Nicolas Fructus.

 

En attendant, j’ai le plaisir de vous dévoiler la couverture de l’édition poche de Notre-Dame-aux-Ecailles qui sortira chez Folio SF en janvier. Elle est toujours signée Bastien L. et complète très joliment la série de couvertures qu’il m’a faites pour cette collection.

 

 

 

 

Je finirai sur une note musicale presque d’actualité, puisque un nouvel album de PJ Harvey au titre encore inconnu sortira en février. Je me réjouis d’avoir réussi à acheter une place pour chacune des deux dates à l’Olympia avant que tout soit complet : avec John Parish, Jean-Marc Butty et Mick Harvey dans le groupe, ça s’annonce forcément très bien. Je réécoute beaucoup l’album précédent, White Chalk, depuis quelques semaines, et il me frappe toujours comme étant une des plus belles choses que j’aie entendues ces dix dernières années. Je me fais toujours cueillir par les trois minutes d’émotion pure de The Mountain, et notamment ce passage qui m’a toujours fait penser à un haiku : « The first tree will not blossom/The second will not grow/The third has almost fallen/Since you betrayed me so ». Je me demande comment il est possible de succéder à un album comme celui-là, et j’espère qu’elle arrivera, comme presque toujours, à nous surprendre.

 

Du concert qui avait suivi au Grand Rex, il me reste une image forte. J’ai remarqué que chaque tournée me laisse un souvenir particulier. Sur Is This Desire, c’était le silence quasi religieux qui avait succédé à une version sublime de To Bring You My Love en toute fin de concert. Sur White Chalk, c’était ce moment presque incongru où l’on vit Polly Harvey en robe victorienne noire, seule sur scène, empoigner sa guitare électrique pour une des versions les plus intenses de Man-Size que j’aie jamais entendues. Ça ressemblait à ce moment-là : 

 

 

La suite ? Rendez-vous en février…

 

 

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