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Où l’on sort le périscope

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Chers lecteurs de ce blog,

Je ne voudrais surtout pas que vous croyiez que les virus conjugués de la crève et du gaming soient venus à bout de sa tenancière (ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé). Le blog n’a fait qu’hiberner pendant quelques semaines, que j’ai passées à sous-mariner comme en témoigne la photo ci-dessus. Vous avez donc échappé au récit de mes expéditions dans les montagnes enneigées de Bordeciel (Skyrim étant aussi immersif et envoûtant qu’on me l’avait promis) et de mes vacances dans les jungles de Dromund Kaas où j’apprends à manipuler le côté le plus obscur, et donc le plus amusant, de la Force (le MMO Star Wars : The Old Republic étant aussi addictif que pouvait l’être World of Warcraft pendant la phase de découverte, avec en plus un vrai travail sur le scénario et la mise en scène).

Je sors donc le périscope pour vous signaler un événement imminent : la deuxième édition des Dystopiales organisées à Paris par les librairies Charybde et Scylla. J’y signerai notamment Ainsi naissent les fantômes de Lisa Tuttle en présence de Lisa mais aussi de l’illustrateur Stéphane Perger. Je recopie ci-dessous la présentation de l’événement par les libraires :

 

 

2012, pour de nombreuses librairies et/ou éditeurs sera l’année « ça passe ou ça casse ». Scylla comme Charybde ne faisant pas exception à la règle. C’est la vie…

Une des solutions pour que ça passe : faire des librairies des endroits vivants, des lieux d’échanges et pas seulement du libraire vers le lecteur. Organiser les rencontres, les séances de dédicaces avec les auteurs, dessinateurs, traducteurs ou éditeurs permettent de mettre de la vie dans des endroits qui ont tendance à vite prendre la poussière (et c’est un éleveur de moutons acoustiques qui vous le dit).

La deuxième édition des Dystopiales est un de ces événements (programme en pièce jointe). Vendredi 10 et samedi 11 février prochain grâce Au Diable Vauvert, nous accueillerons un jeune et talentueux auteur de SF : Paolo Bacigalupi dont le premier roman La fille automate sera tout juste sorti en France.

Pour la partie Dystopia des Dystopiales, on en a profité pour inviter à nouveau Lisa Tuttle et Mélanie Fazi qui n’avaient pas eu le temps de voir tout le monde comme elles en avaient envie en novembre dernier. Sur deux jours, ça devrait être bon… Stéphane Perger qui a réalisé la couverture d’Ainsi naissent les fantômes et de tout l’univers graphique de Yirminadingrad les rejoindra pendant ces deux jours avec le renfort de Léo Henry et Jean-Marc Agrati.

Comme cet événement a pour vocation de créer des passerelles et de vous faire découvrir les œuvres qui nous ont marqué, nous avons invité Anne-Sylvie Salzman pour son recueil de nouvelles fantastiques publiés par Le Visage Vert : Lamont. Elle en profitera pour vous parler de quelques-uns de ses coups de cœur de traductrice.

Marc Petit sera aussi des nôtres et signera entre autres Le Nain Géant réédité aux éditions L’arbre Vengeur ainsi que son tout dernier recueil de nouvelles : Le Funambule aux éditions Infimes. Le Nain Géant est un savoureux roman feuilleton qui flirte avec le steampunk dans le Paris de la Commune où un fabriquant d’automates travaille sur un projet qui attire la convoitise de personnes bien peu fréquentables… Une réédition à découvrir absolument.

Jérôme Noirez et Aurélien Police, enfin, dédicaceront en Scylla et en avant-première l’intégrale de Féerie pour les Ténèbres (en deux beaux volumes au Bélial). Comme quoi, dès son premier roman publié, Jérôme Noirez frappait déjà très fort avec un univers et un style impressionnant. (n’oubliez pas de mettre vos vaccins à jour)

Voilà pour la deuxième édition des Dystopiales. Pour la troisième, on vise juin…

 

 

Que dire d’autre, sinon que des projets intéressants se dessinent pour 2012. Je devrais notamment publier une nouvelle intitulée « Les Sœurs de la Tarasque » qui a été assez jubilatoire à écrire, comme souvent quand on se retrouve face à des contraintes inhabituelles. Bref, annonces diverses d’événements et de publications à venir dans les semaines et mois à venir.

Pour finir, je signale aux sériophiles un papier que j’ai consacré sur le Cargo à la deuxième saison de la série Sherlock de Steven Moffat et Mark Gatiss, nettement supérieure à la première qui partait déjà fort. Benedict Cumberbatch m’en ferait presque oublier le Sherlock Holmes incarné par Jeremy Brett, c’est dire. Et j’en profite pour recommander fortement aux Parisiens, si vous en avez l’occasion, de profiter des derniers jours de l’expo Diane Arbus au Jeu de Paume. Je connaissais son nom, pas son travail. Mais j’ai été saisie de voir coexister sans dissonances ses portraits de gens ordinaires pris dans la rue avec ses photos de gens hors normes par différents aspects – phénomènes de foire (comme ce colosse tatoué au regard lumineux), travestis, hermaphrodites, ou encore une série assez cocasse sur les camps de nudistes. Même ses portraits de célébrités ont quelque chose d’inhabituel et de touchant, comme ceux d’une Mae West vieillissante ou des sœurs Lillian et Dorothy Gish dans la neige de Central Park. Dans chacun de ces portraits, un vrai regard de photographe qui sait faire jaillir de l’ordinaire quelque chose de très fort.

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