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Nous voilà traversés par les lueurs

 

L’un des plus beaux albums que j’aie entendus cette année (Vers les lueurs), l’un des concerts les plus intenses, le mois dernier à Massy, puis la possibilité de revivre l’expérience samedi dernier à Noisy-le-Sec. J’avais décidé, si je n’allais pas aux Utopiales cette année, de retourner voir Dominique A sur scène. Mais je n’ai su qu’il y a quelques jours que je serais autorisée à le photographier. Expérience intimidante face à une telle pointure, dont la musique me touche à ce point, et dans une grande salle en configuration théâtre. Trop concentrée sur les photos pour entrer pleinement dans le concert, mais impressionnée par la carrure et la prestance du personnage, et touchée en plein cœur par certaines chansons – dont les dix minutes épiques et belles du Convoi en rappel. Impressionnée aussi, comme chaque fois, par le bassiste et contrebassiste Jeff Hallam, vu cette année avec différentes formations (dont Robi et Playing Carver) et dont la gestuelle expressive et souple fascine par son contraste avec la silhouette robuste et droite de Dominique A.

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En première partie, le plaisir de retrouver Robi qui a été une de mes découvertes marquantes de l’année par ses concerts bruts et intenses, en attendant son premier album à paraître en février prochain. Et que je vous conseille vivement d’aller découvrir ce mercredi sur la scène du Divan du Monde.

Pas d’Utopiales pour moi cette année, mais une fin de semaine studieuse, et cette très belle soirée.

(Le reste des photos est visible ici et , ainsi que le compte-rendu du concert de Massy.)

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Deux mondes parallèles

Si j’écris peu ici ces temps-ci, c’est aussi parce que j’écris beaucoup là-bas, sur ce petit rafiot cher à mon cœur. Et je ne suis pas sûre que le récit détaillé de mes aventures musico-photographiques passionne les gens qui traînent sur ce blog. Mais depuis la rentrée, la partie de ma vie qui n’est pas consacrée à la traduction ressemble surtout à ça :

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(Featuring Liesa Van der Aa et Françoiz Breut en session, Robi en interview, Lidwine en live.)

Cette année plus que d’autres, j’ai l’impression d’évoluer dans deux mondes parallèles qui ne coïncident jamais vraiment. Et je me rappelle avoir écrit il y a quatorze ans ma nouvelle « Matilda » pour cette raison : parce que tout ce qui touche à la musique est difficile à expliquer, et que je ne savais pas comment décrire aux autres ce que j’allais chercher dans les salles de concert. Alors pourquoi ne pas essayer de le capturer aussi en images ?

Depuis quelque temps, je me demande comment une année aussi joyeuse peut succéder à une année 2011 aussi morose. Tranquille en apparence mais riche en découvertes, en rencontres, en petites aventures improbables. Il y a eu peu d’années où je me sois sentie aussi vivante.

 (Introducing Liesa Van der Aa dont l’excellent premier album  Troops sort le 15 octobre.)

 

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Rentrée en numérique

Comment laisse-t-on un blog se taire pendant pas loin de deux mois ? Par flemme ou manque de temps, parce qu’il y a trop de choses à raconter ou pas assez, mais aucune d’indispensable. Embarras du choix, pourquoi mentionner tel événement plutôt que tel autre, pourquoi parler de L’Emprise plutôt que de Kairo (ma quête du film fantastique parfait se poursuit et les Japonais sont très forts en la matière), parler ou ne pas parler de tel album écouté, du temps passé sur The Secret World (l’opinion qu’on se fait d’un MMORPG varie beaucoup avec la pratique, mais celui-ci est éminemment sympathique et original), d’autres sujets plus importants ou plus insignifiants.

Et puis, de temps en temps, ça fait simplement du bien de tout éteindre, de couper le Net, de passer un mois d’août studieux à plancher au calme sur une énorme traduction (les mille pages de The Way of Kings de Brandon Sanderson dont je viens de boucler le premier jet). Profiter un peu du ralentissement général avant la frénésie de la rentrée, que je supporte de moins en moins. Et se rendre compte, un peu incrédule, qu’on vient de passer le cap des dix ans de traduction en indépendante.

Je sors le périscope pour annoncer quelques actus. Côté numérique, tout d’abord : Bragelonne continue la publication de mes nouvelles à la pièce, avec cette fois « Nous reprendre à la route » et « Matilda ». Deux des nouvelles que je tenais vraiment à voir sortir en numérique. Deux histoires axées sur un décor et une situation : pour l’une, une aire d’autoroute à la nuit tombée, pour l’autre, un concert où une jeune fan voit pour la première fois son idole sur scène. Trois autres nouvelles sont disponibles dans la même collection : « Serpentine », « Mardi gras » et « Villa Rosalie ». Côté salons, je participerai le 7 octobre à celui de Nieppe, près d’Armentières, puis en décembre au salon de Sèvres. C’est tout ce que je peux annoncer pour l’instant.

Vous aurez donc coupé, pendant ces deux mois, à toutes sortes de considérations musicales. Le hasard des découvertes et des rencontres fait que j’ai rarement autant écouté d’artistes français que cette année. Trois de mes coups de cœur de 2012 sont dus à des compatriotes : le splendide Vers les lueurs de Dominique A, l’attachante Fabrique de Maud Lübeck, et le très beau Songs of gold and shadow de Cleo T. (pas encore sorti officiellement chez nous mais déjà en écoute sur Bandcamp). D’un peu plus loin, j’aurai aussi écouté Mina Tindle, Lidwine ou encore Edward Barrow. Et puis, il y a quelques mois, nouvelle découverte en forme de grosse claque. Lors de la semaine où le Cargo s’est intéressé au projet Playing Carver dont j’avais parlé ici, le bassiste Jeff Hallam, qui joue également avec Dominique A, mentionne une session à laquelle il déjà participé pour le Cargo. Avec une chanteuse du nom de Robi, nous dit-il. Dans les jours qui viennent, je tourne en boucle sur les deux morceaux de la session et tout ce qui me tombe sous la main. Deux concerts ébouriffants et une interview plus tard, je crois que j’ai trouvé l’un des albums que j’attends le plus impatiemment pour 2013.

 

 

 

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