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Rentrée en numérique

Comment laisse-t-on un blog se taire pendant pas loin de deux mois ? Par flemme ou manque de temps, parce qu’il y a trop de choses à raconter ou pas assez, mais aucune d’indispensable. Embarras du choix, pourquoi mentionner tel événement plutôt que tel autre, pourquoi parler de L’Emprise plutôt que de Kairo (ma quête du film fantastique parfait se poursuit et les Japonais sont très forts en la matière), parler ou ne pas parler de tel album écouté, du temps passé sur The Secret World (l’opinion qu’on se fait d’un MMORPG varie beaucoup avec la pratique, mais celui-ci est éminemment sympathique et original), d’autres sujets plus importants ou plus insignifiants.

Et puis, de temps en temps, ça fait simplement du bien de tout éteindre, de couper le Net, de passer un mois d’août studieux à plancher au calme sur une énorme traduction (les mille pages de The Way of Kings de Brandon Sanderson dont je viens de boucler le premier jet). Profiter un peu du ralentissement général avant la frénésie de la rentrée, que je supporte de moins en moins. Et se rendre compte, un peu incrédule, qu’on vient de passer le cap des dix ans de traduction en indépendante.

Je sors le périscope pour annoncer quelques actus. Côté numérique, tout d’abord : Bragelonne continue la publication de mes nouvelles à la pièce, avec cette fois « Nous reprendre à la route » et « Matilda ». Deux des nouvelles que je tenais vraiment à voir sortir en numérique. Deux histoires axées sur un décor et une situation : pour l’une, une aire d’autoroute à la nuit tombée, pour l’autre, un concert où une jeune fan voit pour la première fois son idole sur scène. Trois autres nouvelles sont disponibles dans la même collection : « Serpentine », « Mardi gras » et « Villa Rosalie ». Côté salons, je participerai le 7 octobre à celui de Nieppe, près d’Armentières, puis en décembre au salon de Sèvres. C’est tout ce que je peux annoncer pour l’instant.

Vous aurez donc coupé, pendant ces deux mois, à toutes sortes de considérations musicales. Le hasard des découvertes et des rencontres fait que j’ai rarement autant écouté d’artistes français que cette année. Trois de mes coups de cœur de 2012 sont dus à des compatriotes : le splendide Vers les lueurs de Dominique A, l’attachante Fabrique de Maud Lübeck, et le très beau Songs of gold and shadow de Cleo T. (pas encore sorti officiellement chez nous mais déjà en écoute sur Bandcamp). D’un peu plus loin, j’aurai aussi écouté Mina Tindle, Lidwine ou encore Edward Barrow. Et puis, il y a quelques mois, nouvelle découverte en forme de grosse claque. Lors de la semaine où le Cargo s’est intéressé au projet Playing Carver dont j’avais parlé ici, le bassiste Jeff Hallam, qui joue également avec Dominique A, mentionne une session à laquelle il déjà participé pour le Cargo. Avec une chanteuse du nom de Robi, nous dit-il. Dans les jours qui viennent, je tourne en boucle sur les deux morceaux de la session et tout ce qui me tombe sous la main. Deux concerts ébouriffants et une interview plus tard, je crois que j’ai trouvé l’un des albums que j’attends le plus impatiemment pour 2013.

 

 

 

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