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Frankly my dear, I don’t give a damn

 

 

 

Pour commencer, j’ai enfin le plaisir de vous présenter une interview avec John Parish réalisée l’an dernier pour le Cargo et dont la mise en ligne avait été repoussée plusieurs fois suite à divers problèmes techniques. Elle a été réalisée pendant la tournée A woman a man walked by avec PJ Harvey et porte essentiellement sur leur collaboration. Il y a longtemps que j’espérais pouvoir interviewer John Parish, avec qui je suis en contact depuis l’époque où je m’occupais du site semi-officiel Louse Point. John étant une des personnes les plus adorables que je connaisse, ça a forcément été un très agréable moment. L’interview est en trois parties, je ne poste ici que la première.

 

 

 

 

 

J’en profite pour rappeler que John et son groupe (Marta Collica dont j’ai parlé ici récemment, Giorgia Poli, Jeremy Hogg et l’excellent batteur Jean-Marc Butty) seront en concert au Batofar le 20 juillet pour interpréter ses musiques de film.

 

And now, for something completely different… Je ne sais pas si ce sont réellement les cent meilleures insultes du cinéma (il manque au moins Pulp Fiction et les vacheries sublimes de Linda Fiorentino dans Last Seduction), mais il y en a de savoureuses. Je suis très fan du « You’re an inanimate fucking object ! » de Ralph Fiennes dans Bons baisers de Bruges.

 

 

 

 

 

 

Les plus observateurs reconnaîtront un River Phoenix tout gamin dans Stand by me de Rob Reiner. Je viens justement de le revoir, et je me demande si ce film-là n’est pas la plus belle adaptation de Stephen King que je connaisse. J’y retrouve en tout cas l’émotion particulière que je cherche dans ses livres, et sur laquelle trop d’adaptations font l’impasse. Il y a quelque chose de très beau dans l’histoire de ces quatre gamins partis à la recherche d’un cadavre à un moment particulier de leur vie, quelque chose de très simple et de très fort à la fois. Une manière de faire sentir par petites touches l’impression de changement imminent, la peur d’être laissés pour compte, et de saisir en quelques détails le gouffre qui sépare Vern et Teddy – encore immatures et pas très futés – de Chris et Gordie qui cheminent déjà vers l’âge adulte. Les scènes entre ces deux-là sont magnifiques – Gordie que ses parents négligent depuis la mort de son frère, et Chris condamné à porter l’étiquette de raté pour être né dans la mauvaise famille. J’avais oublié quelle grâce possédait River Phoenix, même tout gamin. Ça ne rend les scènes finales qu’encore plus poignantes.

 

Si tout va bien, je posterai en cours de semaine pour annoncer officiellement un projet auquel je tiens beaucoup. En attendant, je vous laisse avec une entrée du blog de Lionel Davoust dans laquelle figure en guest star le Poppet dont j’ai posté pas mal de photos récemment. (Photos réalisées sans trucage pendant le salon du livre de Saint-Maur.)

 

 

 

 

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