Blog : catégorie Bric-à-brac - page 9

Trucs en vrac

 

Pas trop envie de rédiger d’entrées longues et détaillées en ce moment – entre autres choses, je suis en train d’accélérer sur ma traduction actuelle pour compenser le petit retard que j’avais pris sur la précédente, donc ça m’occupe pas mal. Comme je ne suis de toute façon pas d’humeur très sociable et pas très branchée sorties en ce moment, ça tombe bien. Le fait qu’il s’agisse d’un autre roman de Kelley Armstrong, le quatrième que je traduis, aide pas mal aussi : c’est toujours aussi agréable à lire et à traduire, et le côté « enquête surnaturelle » présent dans Industrial Magic tient suffisamment en haleine pour me faire avancer plus vite (comme je connais déjà bien la série, je n’ai pas lu le livre avant de commencer la traduction).

 

Ça fait un moment que je me répète qu’il faudrait remettre mon site à jour mais j’ai un peu la flemme, surtout pour la partie « Album photos » qui prend plus de temps que ça n’en a l’air. Peut-être ce week-end, si j’arrive à me bouger un peu. En attendant, quelques news en vrac…

 

J’avais déjà signalé une interview en deux parties enregistrée pour l’émission d’Eric Vial sur Fréquence protestante. La deuxième partie sera en ligne encore quelques jours sur cette page (cliquer sur « Science Fiction »). On y entend notamment Eric Vial faire une lecture de ma nouvelle « Emily », qui est en ligne sur mon site.

 

Plus énormément de signatures et salons dans les semaines et mois à venir, mais je participerai le 13 décembre au Festival de Sèvres comme les années précédentes (plus de détails ici) et également le 2 décembre à une table ronde sur le thème « Que sont les monstres devenus ? » à l’Ecole Estienne (18 boulevard Blanqui, Métro Place d’Italie) à partir de 18h avec Charlotte Bousquet, Sire Cédric, Justine Niogret, Nicolas Cluzeau et Jean Marigny (j’espère n’oublier personne). J’aurais dû l’annoncer plus tôt mais je ne m’étais pas rendu compte que la date était si proche – pour l’instant, j’ai du mal à me projeter au-delà de la fin du mois, sans doute pour cause d’anniversaire imminent (déjà 32 ans, ça va trop vite).

 

À la fin du mois, d’ailleurs, je rappelle qu’il y aura à la librairie Scylla (8 rue Riesener) une signature de Christopher Priest à l’occasion de la ressortie de son roman Le Glamour (qui s’appelait précédemment Le Don) dans une nouvelle traduction de Michelle Charrier. J’ai un très bon souvenir de ce livre lu il y a quelques années. Pour ceux qui ne connaissent pas Christopher Priest, c’est l’occasion de découvrir – ses bouquins sont passionnants (j’ai un gros faible pour Le Prestige, roman assez vertigineux adapté par Christopher Nolan au cinéma) et le monsieur est adorable. Moi, en tout cas, j’y serai sans faute, d’autant que ça fait un moment qu’on n’a pas croisé Christopher Priest aux Utopiales de Nantes où il était venu plusieurs années de suite.

 

Et je profite de cette entrée bric-à-brac pour signaler la sortie d’un petit livre que j’ai sous la main mais que je n’ai pas encore eu le temps de lire. Ceux qui suivaient de près les parutions de l’Oxymore se rappelleront sans doute les textes de Lélio, qui avait publié entre autres le recueil Douze heures, du crépuscule à l’aube. J’avais été très impressionnée par sa plume et notamment par sa nouvelle « De la noirceur de l’encre ». Elle vient de publier, sous le nom de Yaël Assia, un petit recueil de cinq nouvelles intitulé Cannibales. Quelques détails ici et sur son blog.

 

Et côté concerts, comme je n’en ai pas parlé récemment ? Plus que Giant Sand le 27 novembre, soit la veille de la signature de Christopher Priest. Les concerts de Howe Gelb et de son groupe sont parfois imprévisibles, mais toujours intenses, j’ai hâte d’y être. Pour conclure la rubrique, j’ajouterai juste que revoir Phoebe Killdeer sur scène un soir où on entre dans la salle avec le moral dans les chaussettes, comme je l’ai fait lundi dernier, c’est le meilleur moyen de ressortir en faisant des bonds partout et avec un sourire jusqu’aux oreilles. C’est déjà excellent sur disque mais ça donne une pêche pas croyable en concert. Ça aura été une de mes grosses découvertes de l’année. Ci-joint une vidéo du concert de lundi, pour la peine.

 


 

 

 

Post navigation


Et pendant ce temps, du côté de Norfendre…

Contrairement à ce que laissait sournoisement entendre RMD dans les commentaires de l’entrée précédente, si j’avais disparu de la circulation, ce n’était pas parce que je faisais ma no-life sur la nouvelle extension de World of Warcraft. C’est parce que j’ai attendu une bonne semaine de récupérer ma connexion chez moi (c’est désormais chose faite, je me sens plus légère). Ce qui ne m’a pas empêchée de faire ma geek et d’emporter ladite extension pour l’installer chez mes parents. Je suis moins accro à WoW que je l’ai été à une époque, mais l’envie de découvrir l’extension dès le jour de sa sortie était trop forte.

C’est là que je m’aperçois qu’avec ce jeu, j’ai connu trois périodes d’extase absolue : la découverte du jeu lui-même il y a deux ans, avec ma première chasseuse elfe. La découverte du contenu de la première extension, Burning Crusade, l’an dernier (avec ma morte-vivante démoniste cette fois). Et la découverte depuis trois jours de cette nouvelle extension, Wrath of the Lich King. Finalement, je n’aime rien tant dans ce jeu que l’exploration de territoires qui paraissent encore vierges, avant que tout le monde ait arpenté les zones, fait les quêtes, découvert les instances et qu’on tombe dans un fonctionnement qui tienne plus de la routine (répéter les instances, monter les réputations, gagner des sous pour acheter des montures, etc). Ça a son charme aussi, mais c’est autre chose. Il y a un frisson particulier lorsqu’on entre dans un territoire dont on ne sait encore rien. Des deux zones de départ de WotLK, j’ai commencé par le Fjord hurlant, dont j’ai adoré l’ambiance nordique – le côté viking de certaines architectures, les chefs ogres qui portent des noms scandinaves, les valkyries, les villages de pêcheurs rappelant les eskimos… Un changement assez radical après l’ambiance très SF de Burning Crusade. J’espère ne pas me lasser de ces territoires-là comme j’ai fini par me lasser de ceux de BC, qui n’avaient pas le charme de ceux du « vieux monde » de WoW. Pourtant, je me rappelle la même surexcitation à la sortie de BC. Parmi mes meilleurs souvenirs de l’extension, deux instances qui m’ont particulièrement éclatée. Les Grottes du Temps où l’on rejoue des événements historiques, surtout la partie où l’on se déguise en humain (beurk) pour s’infiltrer dans le Fort-de-Durn et participer à l’évasion du chef orc Thrall. Et surtout Karazhan, la tour hantée où en plus d’affronter des boss classiques, on dispute une partie d’échecs en prenant le contrôle de pions humanoïdes et on se bat sur la scène de l’Opéra contre des acteurs qui jouent au choix Roméo et Juliette, Le Magicien d’Oz ou Le Petit chaperon rouge. Ça fait partie de mes souvenirs les plus ludiques de WoW.

 

Mais ce qui m’a le plus impressionnée pour l’instant dans cette nouvelle extension est venu de là où je ne l’attendais absolument pas. Je n’avais pas spécialement l’intention de tester la nouvelle classe des « chevaliers de la mort », d’autant que l’idée de commencer un personnage au niveau 55 ne me disait rien : ce que j’aime le plus dans ce jeu, c’est créer un personnage au niveau 1 et le regarder évoluer petit à petit. Surtout que 55, c’est à trois niveaux de l’arrivée en Outreterre, le continent de l’extension Burning Crusade dont je ne suis pas très fan. Mais on m’a conseillé de créer un chevalier de la mort juste pour l’ambiance du début. J’y ai passé quelques heures de jeu et je ne m’en suis pas encore remise. C’est tout simplement ce que j’ai vu de plus bluffant depuis que je joue à WoW, moins en terme de jeu que de mise en scène et d’immersion. Pour tout joueur qui a un peu traîné du côté des Maleterres vers le niveau 55 et qui connaît les grandes lignes des faits historiques du monde d’Azeroth, c’est particulièrement émouvant. Pour résumer grossièrement à destination des non-joueurs : on se retrouve dans la peau de l’une des créatures que l’on combattait précédemment et on revit certains événements vus du côté obscur. Les chevaliers de la mort sont les soldats morts-vivants de l’armée que veut lever Arthas le roi-liche – on commence donc le jeu dans une nécropole qui flotte au-dessus des Maleterres où l’on reçoit les ordres d’Arthas et de ses généraux. On nous forme à devenir une machine à tuer, une créature chargée de répandre la désolation et la contagion du Fléau. Je ne veux pas trop en révéler pour ceux qui y joueront plus tard, mais toute cette partie est remarquable. L’ambiance est terrible, les chevaliers de la mort ont un côté moins cartoon et plus inquiétant que les autres morts-vivants qu’on peut incarner dans le jeu, et surtout, on a moins l’impression d’être un joueur qu’un soldat de cette armée des morts en train de semer la désolation, d’autant que le décor évolue à mesure que le plan de conquête avance, ce qui n’est pas le cas d’habitude dans le jeu (pas dans cette façon en tout cas). Il y a une attention aux détails assez terrible. Je pense notamment à une quête toute simple où l’on nous demande d’entrer dans une prison pour y achever un prisonnier. L’astuce, c’est qu’il y a dans cette prison un représentant de chacune des races du jeu, et le prisonnier désigné appartient à la même race que le joueur et tente de le raisonner. Ma chevalière à moi étant une trollesse, on lui a fait exécuter un troll. Je ne sais pas pourquoi mais ça fait partie des détails auxquels j’ai pas mal repensé depuis, comme à des scènes d’un film, ce qui ne m’était jamais arrivé avec ce jeu. L’autre séquence qui me tourne pas mal dans la tête est un combat suivi d’une animation, assez impressionnants en termes de mise en scène, dont je dirai simplement qu’ils se déroulent dans un haut lieu des Maleterres que les joueurs connaissent bien.

 

Après ça, c’est presque une déception d’en arriver à la partie où le personnage rejoint la Horde et retrouve le cours normal du jeu. L’idée de reprendre les suites de quêtes normales après avoir vécu toute cette préparation et ces séquences épiques paraît un peu banal. Je vais plutôt reprendre l’exploration des nouveaux territoires avec ma démoniste. Mais pour l’instant, j’adore cette extension.

 

Pour finir, et sans aucun lien, la chanson du jour : Chicago de Sufjan Stevens, juste parce que je l’écoutais hier en arrivant à Bruxelles avec mes parents et que la musique collait parfaitement au moment. Je l’ai toujours associée à la notion de voyage, peut-être parce qu’on l’entend dans le film Little Miss Sunshine, ou parce qu’elle faisait partie d’une sélection de chansons que j’avais emportée aux États-Unis. Écouter ce morceau-là un dimanche matin à l’arrière d’une voiture en regardant défiler les bâtiments, c’est juste magique.

  

Post navigation


Houston, we got a problem

Cette entrée sera brève pour cause de problème de connexion. J’écris depuis un cybercafé proche de Bastille (évidemment, le vidéo-club qui proposait un accès Internet tout près de chez moi ne le fait plus, ce serait trop simple). Le technicien ne passe que mercredi. Ma connexion a eu le bon goût de me lâcher au lendemain de mon gros coup de speed visant à rendre ma traduction de Graham Joyce dans les temps – si elle m’avait lâchée la veille, j’aurais été très emmerdée. Le seul truc qui me fait tiquer, c’est que ça tombe pile au moment où j’avais quelques jours pour jouer à World of Warcraft peinarde, histoire de boucler quelques affaires en cours avant la sortie de l’extension la semaine prochaine (j’ai presque rassemblé les sous virtuels nécessaires pour acheter une monture volante rapide à ma démoniste). Suis-je assez geek pour jouer à WoW au cybercafé ? Je me le demande. En tout cas, en attendant que je récupère ma connexion, je serai évidemment plus facile à joindre par téléphone en cas de nécessité.

Sinon, passé le gros coup de barre de ces derniers jours, tout va plutôt bien malgré la crève et les problèmes de connexion cités précédemment. Je me sens bizarrement toute légère à l’idée de passer tous les week-ends de novembre chez moi plutôt qu’en vadrouille. Enfin à part dimanche prochain, vu que je serai chez mes parents et qu’on rendra visite à ma frangine à Bruxelles, mais c’est plus reposant que de faire des salons. Et le week-end du 29 ne sera sans doute pas le plus reposant pour cause d’anniversaire, mais ça a toujours été pour moi le signal du début de la période des fêtes (et puis le meilleur moyen de bien vivre le fait de se prendre un an de plus dans les gencives, c’est encore de l’arroser). Je crois que je vais même avoir le temps de reprendre les expériences culinaires du dimanche que j’avais laissées de côté ces derniers temps. Et en plus, j’ai avancé hyper vite lors de mes deux premiers jours de travail sur Industrial Magic de Kelley Armstrong. Joie, bonheur, etc.

Pendant que j’y suis, je voulais signaler une exposition qui se tiendra tout le mois de novembre à Paris. J’ai déjà parlé ici de mon amie photographe Vinciane Verguethen qui fait partie des matelots du Cargo et qui m’avait fait l’an dernier une chouette série de portraits que j’ai pas mal utilisée sur mon site et ailleurs. Dire que je suis en admiration devant ses portraits, ses photos de concert et son travail en général serait un euphémisme. Une série de photos que Vinciane a prise à Belgrade récemment est exposée dans le cadre d’un projet baptisé La nostalgie appliquée. Il s’agit d’une sorte de dialogue entre un photographe français (Vinciane en l’occurrence) et un photographe serbe prenant chacun des photos de la ville de l’autre. Tous les détails sont disponibles ici. Je compte bien trouver un moment pour aller jeter un oeil à cette expo dans le courant du mois. C’est curieux comme on se découvre du temps libre en l’absence d’accès internet.

Post navigation


Radio days

Cette fois-ci, je ferai vraiment bref, étant dans un état de liquéfaction avancée, ce qui a le don de faire ressortir mon schtroumpf-grognon-garou intérieur. J’ai enregistré récemment une interview en deux parties pour une émission consacrée à la science-fiction que tient Eric Vial sur Fréquence protestante. La première partie est actuellement en écoute à partir de cette page (cliquez sur « Science-fiction » comme de bien entendu) et j’y fais entre autres une lecture de ma nouvelle « Soir de noce », qui est disponible sur mon site. Dans l’émission suivante, qui sera diffuse en novembre, c’est Eric qui s’y colle pour la lecture.

Post navigation


Quelques heures avant septembre


Nous sommes aujourd’hui le 31 août et ça commence à sentir sérieusement la rentrée. C’est curieux comme ça reste une période-clé même quand on est entré depuis un bail dans la vie active, qu’on travaille en indépendant et qu’on a l’impression de ne pas vivre selon le même temps que la majorité des gens (exemple tout bête, j’ai une certaine tendance oublier les jours fériés). Je vois toujours arriver septembre avec un mélange de nostalgie – l’impression de ne pas avoir profité d’un été que j’avais pourtant attendu impatiemment – et de soulagement à l’idée de sortir de cette période où pas mal de gens sont partis et où beaucoup de choses sont en pause. Cette année, j’ai l’impression de me traîner sans savoir si c’est cette ambiance de fin de vacances qui me pèse ou si je n’ai pas fini de récupérer de mon mois de juillet assez crevant. En matière de grosse flemme, je bats des records ces jours-ci. Du coup, je ne sais pas si j’appréhende les deux mois à venir ou si je m’en réjouis (je sais, je suis compliquée). Les amis sont rentrés, je suis retournée traîner chez Scylla pour la première fois depuis un bail, je reprends les salons dans trois semaines et les concerts peu de temps après. J’espère juste que le rythme sera un peu moins soutenu qu’au printemps et en début d’été, j’étais vraiment à plat fin juillet.

 

Les salons, donc. Mon planning des mois à venir ressemble pour l’instant à ça :

 

20 et 21/09 : Le Livre sur la Place, Nancy

27 et 28/09 : Festival de Liévin (http://www.salondulivrelievin.fr/2008/)

04/10 : Peut-être un petit quelque chose à Paris, à confirmer

11 et 12/10 : 25ème heure du Livre, Le Mans

18/10 : Signature en librairie à Reims, détails à venir

08 et 09/11 : Un autre salon normalement, à confirmer

13/12 : Salon de Sèvres

  

Je passerai sans doute aussi aux Utopiales de Nantes (d’autant qu’il se peut qu’y soit présenté un projet intéressant qui me concerne en partie, j’en reparlerai si ça se confirme). Pour le 18 octobre à Reims, il s’agit d’une signature organisée avec un autre camarade auteur, suivie d’une soirée qui comporterait notamment une lecture d’extraits de nouvelles. Tout ça reste à confirmer, mais j’ai commencé à farfouiller dans mes recueils à la recherche d’extraits qui passeraient bien à haute voix et qui peuvent être lus hors contexte. Je me suis entraînée pour l’instant sur des passages de « Villa Rosalie » et de « La cité travestie ». J’aimerais bien tenter « Nous reprendre à la route » mais les extraits les plus intéressants se situent vers la fin du texte, ce qui les rend plus difficiles à isoler. À propose de « Nous reprendre à la route », elle vient de paraître en anglais dans la revue Black Static, sous le titre « Back on the road ».

 

Côté écriture, les choses continuent à avancer tout doucement. En juillet, j’écrivais dans une entrée consacrée aux Dresden Dolls : « The Gardener m’obsède en ce moment comme le font les chansons qui finissent tôt ou tard par m’inspirer des nouvelles ». Deux mois et quelques dizaines d’écoutes de The Gardener plus tard, la nouvelle en question est écrite, elle s’appelle « Dragon caché », a été rédigée la semaine dernière et se trouve actuellement en cours de beta-lecture. Compte tenu de mon emploi du temps chargé de ces derniers mois, ça me sidère moi-même d’avoir réussi à enchaîner plusieurs textes que je m’étais engagée à écrire.

 

Tant que j’en suis à parler de planning de rentrée, je transmets celui de la librairie Scylla mentionnée ci-dessus (8 rue Riesener, 75012 Paris, métro Montgallet) où j’aime bien aller traîner de temps en temps entre deux pages de traduction. Pas mal de signatures prévues dans les semaines à venir :

 

15/09 à partir de 18h30 : Catherine Dufour pour son recueil L’accroissement mathématique du plaisir (Le Bélial)

19/09 à partir de 18h : Premier non-anniversaire de la librairie Ys, Clément Bourgoin apportera une sélection de livres en VO qu’il vendra pendant que les autres boiront un verre (si si, c’est annoncé dans le programme).

27/09 de 17h à 20h : Stephen Baxter précédé de 14h à 16h par l’illustrateur Alain Brion

18/10 à partir de 17h : Serge Lehman pour le recueil Le Haut-lieu (Denoël)

28/11 à partir de 17h : Christopher Priest pour Le Glamour (Denoël)

20/12 à partir de 17h : Jeanne-A. Debats pour La vieille anglaise et le continent (Griffe d’encre)

Et en préparation : Francis Berthelot, China Miéville et Lucius Shepard.
 

D’ailleurs, l’annonce de la venue de Christopher Priest me permet une habile transition pour parler cinéma, puisque c’était de son roman Le Prestige qu’était adapté le film du même nom de Christopher Nolan, dont je suis allée voir The Dark Knight qui était précédé d’une réputation alléchante. Le Prestige m’avait un peu laissée sur ma faim, sans doute parce que j’avais du mal à me détacher du roman, dont le film s’éloignait parfois un peu trop à mon goût. The Dark Knight, en revanche, a été une grosse claque. Ça doit être la première fois de ma vie que j’ai les larmes aux yeux à la fin d’un Batman (je sais, ça surprend). On a beaucoup écrit sur l’interprétation hallucinée que fait Heath Ledger du Joker, mais j’avoue avoir moins été impressionnée par son jeu (excellent, je précise) que par le rôle quasi symbolique du Joker dans le film. J’ai adoré la façon dont il se définit lui-même comme « agent du chaos » : un type sans nom, sans histoire, presque une abstraction, qui pousse si loin la folie et se détache à tel point des règles humaines que rien n’a de prise sur lui. Le chaos incarné, pour ainsi dire, qui ne commet pas le mal par vengeance ou parce qu’il a souffert mais simplement par jeu, et parce qu’il se pose ainsi en reflet inversé d’un Batman prisonnier de son obéissance aux règles. Le film y gagne une dimension sombre et tragique qui m’a fait forte impression. Je crois qu’avec le deuxième Tim Burton, c’est le Batman qui m’aura le plus marquée. D’autant que j’aime assez l’interprétation de Christian Bale (je n’étais pas convaincue par Michael Keaton que je préfère mille fois en Beetlejuice, j’ai un souvenir très flou de Val Kilmer et je n’ai pas vu la version de George Clooney).

 

Et pour conclure cette dernière entrée d’août sur une note musicale, un clip dont j’aime beaucoup l’ambiance onirique. Je reprends normalement les concerts début octobre avec le festival Fargo All Stars à la Cigale et je suis impatiente d’y revoir My Brightest Diamond. Shara Worden est mimi tout plein, gentiment allumée, elle a une voix superbe, un sacré charisme et un lien fort avec le public. Je garde un souvenir ému de son concert intense et magique au Point FMR en avril dernier. D’ailleurs, vous voyez le chapeau bleu en carton sur la photo de Cthulhu qui illustre mon blog ? C’est un de ceux que Shara distribuait ce soir-là, comme elle fêtait son anniversaire, et je le lui ai fait signer après le concert (d’autres personnes lui faisaient signer les ballons en forme de flamant rose qui décoraient la scène). My Brightest Diamond, c’est très chouette à écouter sur disque, mais c’est surtout à voir sur scène.

 

Post navigation

1 7 8 9 10 11