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Où l’on arrose des fantômes

 

 

Photo prise à la librairie Scylla où je me suis précipitée vendredi pour admirer la première fournée d’exemplaires d’Ainsi naissent les fantômes tout juste sortis de chez l’imprimeur. Le recueil de Lisa Tuttle sort officiellement le 29 avril, mais il est déjà disponible chez Scylla (8 rue Riesener, 75012 Paris) ainsi qu’en précommande sur le site de Dystopia. Le lancement aura lieu le 29 avril à partir de 17h, toujours chez Scylla, où je serai présente pour l’occasion. En attendant, les éditeurs et l’anthologiste sont ravis, l’objet est joli comme tout (même si je suis un peu partiale sur le sujet), les premiers exemplaires ont été vendus ce week-end et j’attends les premiers retours avec une certaine impatience.

 

Intermède musical avec ma bande-son du moment, Marble Son de Jesse Sykes & The Sweet Hereafter. Je m’attendais à être déçue par ce nouvel album, car j’avais noué un lien très fort avec le précédent, Like, Love, Lust and the Open Halls of the Soul, qui avait accompagné quelques moments difficiles à l’époque – moi qui fuis la musique triste dans ces moments-là, je trouve la voix et les textes de Jesse Sykes extrêmement apaisants. Et puis non, en fin de compte. Marble Son vous prend nettement moins par les émotions, mais il explore une voie un peu différente, plus onirique et assez envoûtante, à base d’envolées de guitare psychédéliques. Plus grand-chose à voir avec la country souvent maladroite des débuts, et c’est tant mieux. Chronique enthousiaste à venir sur le Cargo quand j’aurai fini de digérer l’album. Alors que j’avais tenté en vain de faire découvrir Like, Love, Lust autour de moi il y a quelques années, l’ironie veut qu’il ait suffi que je partage le morceau ci-dessous sur Facebook pour faire illico trois adeptes qui se sont jetés sur les albums du groupe.

 

 

 

 

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