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Science, Fiction et Photoshop

 

Ami geek, si tu appartiens à la même tranche d’âge que moi et que tu t’es construit une culture littéraire et cinématographique à grands renforts de SF dans les années 80/90, l’expo « Science et Fiction » de la Cité des Sciences est pour toi. L’occasion de retomber en adolescence devant les costumes de Retour vers le futur, le scaphandre porté par Ed Harris dans Abyss, un Alien grandeur nature, des maquettes de 2001 ou Star Wars – et les fans de Battlestar Galactica (que je connais très mal) seront aux anges. Je dirais bien que ça manque un peu de Dr Who (qui y aurait été tout à fait à sa place) et de Numéro 5 pour la partie robots,  mais ce serait juste pour pinailler. L’expo permet de constater à quel point on a grandi avec cette culture-là, à quel point la SF nous imprègne depuis l’enfance.

 

J’ai été peut-être encore plus marquée par la présentation des manuscrits prêtés par la BNF. Celui de La Planète des singes où l’on voit Pierre Boulle avoir cette soudaine illumination et noter en marge : « Un singe ? Oui. » Celui de L’Eve future de Villiers de L’Isle-Adam. Et ceux que j’ai curieusement trouvés les plus émouvants à voir, ceux d’auteurs actuels que je connais un peu – Pierre Bordage, Joëlle Wintrebert, Laurent Genefort, et ce qui transparaît d’eux au travers des pages, des notes et des ratures. L’expo se tient jusqu’en juillet et je vous la recommande chaudement.

 

D’autres photos des Utopiales pour conclure. En triant cette série, j’ai été frappée de constater à quel point la part de traitement Photoshop est de plus en plus importante sur mes photos. C’est flagrant pour celles des Utopiales où il fallait composer avec un éclairage pas franchement flatteur. Je m’étonne avec le recul que mes préférées de la série soient des photos flinguées par l’éclairage orange fluo du bar des Utopiales et qu’il a suffi de passer en noir et blanc pour qu’il s’y passe tout autre chose. Je n’arrive pas à décider si c’est une partie normale du processus ou s’il y a une part de tricherie là-dedans. Vous me direz, c’est le résultat qui compte.

 

Alain Damasio, hilare

 

Anne Guéro (Ange)

 

 

Laurent Poujois et sa chemise dédicacée

 

China Miéville et son éditrice Bénédicte Lombardo

 

Et la file de lecteurs de Carina Rozenfeld 

 

 

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