Blog : catégorie Salons et dédicaces - page 2

Retrouver le temps

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La vie est ainsi faite : les périodes les plus riches en événements ou déplacements à raconter sont aussi celles où l’on a le moins de temps et d’énergie pour le faire. Surtout quand elles succèdent à une période un peu chaotique qui vous a sérieusement déchargé les batteries.

Voici venu le temps de la pause de traduction que j’espérais depuis l’automne dernier – et qui commença, à peu de choses près, par la vision d’un corbeau dans les rues de mon quartier comme un présage personnel, me rappelant par là même que le volatile qui vit sous ma peau aura bientôt un an. Quelques semaines pour retrouver un peu le temps d’exister et de profiter des choses, qui m’avait manqué ces derniers mois. Vacances tout de même entrecoupées de deux festivals : Nice Fiction (17-19 avril) dont j’ai déjà parlé ici, mais aussi Mauvais Genres, à Tours, auquel je participerai du 1er au 7 avril inclus en tant que membre du jury. Six mois après Court Métrange, ma casquette de jurée n’a même pas eu le temps de prendre la poussière. Je ne pars pas sans rations de survie, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus ; l’oncle Steve et mes albums du moment m’accompagneront dans mon périple.

Le programme détaillé du festival est disponible sur le site officiel. Outre les projections, je note quelques conférences intéressantes, notamment le samedi autour du jeu vidéo Life is Strange que je viens justement de commencer et qui se démarque, comme on l’a lu ici ou là, par son ambiance plus proche d’un certain cinéma intimiste américain que des univers vidéo-ludiques classiques.

Je serai également en dédicace dimanche et lundi à des horaires encore à préciser, qui dépendront notamment des projections. Les détails devraient être annoncés sur la page Facebook du Village Mauvais Genres. J’en profite pour signaler que mon recueil Le jardin des silences, qui a connu quelques problèmes de disponibilité récemment, a été réimprimé et doit normalement être de nouveau trouvable via les voies habituelles.

Aux dernières nouvelles, ce blog ne devrait plus tarder à migrer vers sa future adresse, car le travail sur mon nouveau site touche à sa fin. D’ici là, rendez-vous à Tours pour profiter de cet excellent festival bon chic mauvais genre.

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Agenda de printemps

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Un point sur les réjouissances à venir ces prochaines semaines, puisque l’arrivée de mars coïncide avec la reprise des migrations intensives de dédicaces en salons.

Le week-end prochain, je serai présente le samedi et dimanche aux Oniriques de Meyzieu, où je participerai le samedi à une table ronde autour du fantastique (à 16h) ainsi qu’à un nouveau concert de lectures musicales avec mes amis les Deep Ones (à 18h30). Le dimanche, je serai simplement présente en dédicace. Un seul créneau dédicace est prévu le samedi de 17h à 18h, mais n’hésitez pas à m’attraper au lasso si vous me croisez à d’autres horaires entre deux allées et venues.

Le mercredi 11 mars, je serai en rencontre et dédicace près de Caen, au Cultura Mondeville, de 14h à 18h.

Le samedi 28 mars, à 17h, je serai en signature à la Librairie Nouvelle d’Orléans, qui organise ce mois-ci diverses rencontres autour des éditions Bragelonne. J’y signerai en compagnie d’Alice Scarling.

Et en attendant Nice Fiction, où je serai invitée du 17 au 19 avril, je devrais bientôt pouvoir annoncer une autre invitation qui me fait très plaisir et qui m’occupera toute une semaine début avril. Suivront en mai les Imaginales d’Epinal, et en juin les Futuriales d’Aulnay-sous-Bois.

Pour répondre aux libraires et lecteurs qui m’ont signalé avoir des difficultés à se procurer mon recueil Le Jardin des silences, le problème est en cours de résolution et il devrait être de nouveau disponible très prochainement. Les dispositions nécessaires ont été prises, en tout cas, pour qu’il soit disponible lors de ces différentes dates.

Du côté des projets en cours, je suis enfin venue à bout du gros chantier qui m’occupait depuis plusieurs mois, le mystérieux projet musical que j’ai évoqué ici et là entre les lignes. Sept textes de chansons en anglais à écrire sur une base musicale préexistante, avec la consigne que l’ensemble des chansons raconte une histoire. L’exercice n’a pas été simple, mais il a été instructif et passionnant. Avant de m’y coller, je n’avais pas conscience que l’écriture de paroles était à ce point différent de l’écriture de fiction telle que je la connais. Les règles de narration n’y sont pas du tout les mêmes, et la double contrainte du rythme et de la langue anglaise conduit souvent sur des chemins inattendus lorsqu’on cherche à contourner les difficultés. Le résultat vaut ce qu’il vaut, mais j’ai l’impression d’avoir progressé en cours de route, d’avoir en tout cas compris un peu mieux les règles de l’exercice et fini par trouver ma propre approche. Et je suis ravie de la confiance que m’a accordée le groupe qui m’a contactée l’an dernier pour me demander de mettre des mots sur sa musique. Je suis maintenant très curieuse d’entendre le résultat final.

Et pendant ce temps, mon assistante à fourrure Savannah ne trouvait rien de mieux que de se faire croquer par la talentueuse Amandine Labarre dans le cadre d’un projet de livre illustré consacré à la gent féline. Elle y est immortalisée dans sa pose d’assistante occupée à relire les épreuves de mon recueil d’un flanc très concentré.

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Neige en novembre, signatures en décembre

The Deep Ones

Novembre touchant à sa fin (et mon changement d’âge imminent approchant à grands pas), un point sur mon planning de décembre qui s’annonce bien rempli.

Le 12 décembre, je serai en dédicace toute la journée au Centre E. Leclerc du Luc-en-Provence dans le cadre d’une manifestation baptisée « 12 jours 12 écrivains ».

Le 13 décembre, je participerai au rendez-vous incontournable des Rencontres de l’Imaginaire de Sèvres.

Le 14, à partir de 18h30, c’est en compagnie de mes amis les Deep Ones que nous vous proposerons un nouveau concert de lectures musicales au Dernier Bar avant la Fin du Monde. Le programme sera totalement différent de celui de l’an dernier, et nous nous produirons cette fois dans la salle Singularity du premier sous-sol plutôt que dans la salle principale du bar. Je travaille pour l’occasion sur un extrait d’un texte du Jardin des silences qui n’a jamais fait l’objet d’une lecture publique.

Et le 18 décembre, je retournerai avec grand plaisir à Châlons-en-Champagne, où j’ai été invitée à plusieurs reprises dans le cadre d’interventions scolaires, pour une rencontre à la bibliothèque qui sera cette fois publique, à partir de 18h.

De quoi bien s’occuper en attendant les fêtes.

(Dessin d’Agathe Gastaldi : les Deep Ones au dernier bar en décembre 2013)

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Des zoziaux et des lapins

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Cette année encore, comme le prouvent les photos, l’ambiance du festival Scorfel n’était pas à la morosité. Concours d’oiseaux avec ma voisine de tablée Sophie Dabat, décoration des nappes afin de poursuivre la tradition initiée l’an dernier (le tampon « lapin biker » appartient à la même Sophie Dabat), retrouvailles avec l’équipe organisatrice toujours aussi accueillante, les habitués du festival, et les amis auteurs dont certains pas revus depuis longtemps. Ce fut aussi pour moi la première dédicace du Jardin des silences, sorti tout juste à temps pour être disponible au festival.

Un grand merci à toutes les personnes croisées ou revues ce week-end, en particulier les organisateurs (et notamment Elodie pour son accueil), le collectif des Sophie/Mélanie/Maëlig reconstitué presque au complet un an après, le pôle rennais de la table de dédicaces d’en face, et les personnes venues me reparler des livres achetés l’année précédente (petite attention qui fait toujours aussi plaisir).

Pendant ce temps, mon recueil commence tout doucement à vivre sa vie. L’étape de la première dédicace est passée, celle non moins cruciale des tout premiers avis également. Jusqu’ici, tout va bien. Deux chroniques sont déjà disponibles en ligne : la première sur le blog de Gromovar, la seconde sur celui d’Hugues Robert de la librairie Charybde, où je signerai d’ailleurs le 4 novembre de 18h à 21h. Un grand merci à tous les deux.

(Photos : Lionel Davoust et Sophie Dabat)

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J-1

le jardin des silences

De retour de Rennes où je participais ce week-end au festival Court Métrange en tant que membre du jury. Expérience moins intimidante que je n’aurais pu le croire, en grande partie grâce à l’accueil chaleureux de toute l’équipe et de la bonne entente au sein du jury, passé le moment de faire connaissance entre nous et de découvrir nos divergences d’opinion sur certains des films projetés le premier soir. Trois jours pour visionner en tout six heures de courts-métrages, plus une participation à une brève rencontre scolaire en compagnie du président du jury, Lars Lundström, créateur de la série Real Humans.

Le vote du samedi soir fut étonnamment facile. Une fois la méthode de vote décidée, un favori s’est détaché très nettement pour le Grand Prix : le très beau Ceux qui restent debout de Jan Sitta, qui met en scène l’errance dans Paris d’une jeune femme renvoyée d’un centre social. Le Méliès d’Argent que nous devions également désigner est allé à un autre de nos coups de cœur collectifs, Supervenus de Frédéric Doazan, qui retrace en deux minutes trente à l’humour grinçant l’évolution des canons de beauté féminins à travers le temps, dans tous leurs excès. J’étais ravie également de voir d’autres prix attribués à des favoris personnels que mon jury n’avait pas primés, comme Ghost Train de Lee Cronin, récompensé par les lycéens, dont l’ambiance évoque les nouvelles de Stephen King.

Au terme de ces trois jours de bons moments, de découvertes et de fous rires partagés dans les salles de projection et ailleurs, on se sépare dans une ambiance de fin de colo en espérant se recroiser à l’occasion d’autres festivals.

Un point sur les actualités à venir, à la veille de la sortie de mon recueil Le jardin des silences. Bragelonne propose depuis hier les deux premières nouvelles au format numérique : « Swan le bien nommé » et « L’arbre et les corneilles ». La première s’inspire de deux contes d’Andersen, la deuxième est un conte de Noël. Les autres nouvelles du recueil seront proposées au format numérique au fil des semaines à venir.

Côté salons, je participerai ce week-end au festival Scorfel à Lannion. Contrairement à ce que j’avais annoncé, je ne pourrai pas être présente aux Utopiales cette année, mais je me rattraperai le 4 novembre à la librairie Charybde, en compagnie d’Anne-Sylvie Salzman, Vladimir Lortchenkov, Olivier Tallec et Jo Walton. Par ailleurs, le festival Nice Fictions consacré au format court, dont je serai invitée d’honneur en compagnie de Jean-Claude Dunyach en avril 2015, commence à dévoiler son programme.

Et demain, Le jardin des silences sera lâché dans la nature.

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